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Route du Rhum - Knox-Johnston: "Une question d'amour-propre"

Route du Rhum - Knox-Johnston: "Une question d'amour-propre"

"C'était une question d'amour-propre", a déclaré dimanche le Britannique Robin Knox-Johnston, vainqueur de la première course autour du monde en solitaire en 1969, à propos de son engagement dans la 10e édition de la Route du Rhum, en novembre.

"Je me serais senti coupable si je ne l'avais pas fait", a poursuivi Sir Robin, 75 ans, qui assistait au départ de la première transat en double New York - Barcelone.

"J'ai réalisé à quel point la course me manquait lorsque j'ai participé à la dernière course (en équipage) Sydney-Hobbart, a-t-il affirmé dans un entretien avec l'AFP. La décision a été facile à prendre."

"J'ai le bateau, un 60 pieds (18,28 m) Finot-Conq d'ancienne génération, appelé Grey Power. C'est un bon petit voilier", a noté le navigateur britannique, ajoutant toutefois "qu'il n'avait aucune chance de gagner" face à des concurrents plus récents et plus rapides.

"Mon objectif est de revenir dans le circuit de la course au large", a souligné Knox-Johnston, qui avait déjà participé à la Route du Rhum en 1982, finissant en 14e position avec le catamaran de 70 pieds (21,33 m) Olympus III.

La course avait été remportée par le Français Marc Pajot.

Interrogé sur la domination des Français dans les courses océaniques en solitaire, Sir Robin a expliqué cela par le fait que la voile était "bien mieux couverte" par les média hexagonaux que par leurs homologues britanniques. "Cela attire les sponsors, qui bénéficient d'une meilleure visibilité".

"Les Français adorent les courses en solitaire parce que c'est romantique, a-t-il dit. Les Britanniques sont plus pragmatiques" et se tournent plus volontiers vers les courses en équipage.

heg/sk

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