Marc Marquez (Honda), vainqueur du Grand Prix d'Italie dimanche sur le circuit du Mugello, a tenu à rendre hommage à son aîné Jorge Lorenzo, battu d'un dixième de seconde mais qui "était si rapide en pneus neufs!".
Q - Pensiez-vous que Jorge allait autant vous résister lors de cette belle empoignade?
R - Non bien sûr. Mais quand je l'ai passé, j'ai tout de suite senti qu'il allait revenir. J'étais déjà limite quand j'ai pris la tête pour me calmer un peu et puis j'ai pensé que je ferai le maximum dans le dernier tour. Il s'agissait sûrement de la course la plus serrée de la saison. Je me suis beaucoup battu avec la moto, notamment dans la première partie de course, pour suivre Jorge qui était si rapide avec ses pneus neufs. En particulier dans les virages à rayons moyens qu'il prenait à très haute vitesse. Mais quand les pneus ont commencé à se détériorer, je me suis senti un peu mieux et j'ai pu attaquer.
Q - Seuls les pneus ont fait la différence?
R - La clef du succès a peut-être aussi reposé sur le choix fait par Honda de rallonger notre sixième vitesse. J'étais un peu lent lorsque j'étais esseulé mais dès que je prenais l'aspiration de Jorge, je pouvais reprendre le terrain perdu dans les virages.
Q - Six victoires en six courses et la prochaine aura lieu chez vous en Catalogne...
R - Je fais un début de saison étonnant en ce moment mais si tout parait génial, il ne faut pas oublier que nous n'en sommes qu'au tiers de la saison et nous devons faire en sorte de garder la même ambition. On ne pourra pas gagner toutes les courses. En raison de la configuration du circuit, je pense que Yamaha sera de nouveau très à l'aise à Barcelone.
Propos recueillis lors d'un point de presse.
syd/dac