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L'Ukraine n'acceptera "jamais" la hausse du prix du gaz imposée par la Russie (Premier ministre)

L'Ukraine n'acceptera "jamais" la hausse du prix du gaz imposée par la Russie (Premier ministre)

L'Ukraine n'acceptera "jamais" la hausse du prix du gaz imposée par la Russie et la contestera devant une cour internationale si un accord n'est pas trouvé lundi, a déclaré vendredi le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk.

Il a expliqué que le versement annoncé vendredi ne portait que sur les dettes accumulées avant le 1er avril, date de l'augmentation par Moscou du prix du gaz, qui est passé de 268,5 à 485 dollars les 1.000 m3.

"L'Ukraine n'acceptera jamais le prix de gaz d'environ 500 dollars (les 1.000 mètres cubes). Lundi aura lieu le dernier cycle des négociations qui se termineront soit pas la signature d'un accord, soit pas le dépôt d'une plainte" devant la cour d'arbitrage de Stockholm, a déclaré M. Iatseniouk en ouvrant le Conseil des ministres.

"Nous avons terminé toutes les procédures en vue de déposer une plainte devant la cour d'arbitrage de Stockholm", a souligné le chef du gouvernement ukrainien.

"Pour déposer cette plainte, nous avons payé les factures sur lesquelles le prix était fixé à 268 dollars, un total de 786 millions de dollars", a-t-il souligné.

La compagnie publique ukrainienne Naftogaz a précisé dans un communiqué que les 786,3 millions de dollars versés portaient "sur le gaz importé en février-mars 2014 au prix de 268,5 dollars qui n'est pas contesté par le groupe".

Après la destitution du président ukrainien prorusse Viktor Ianoukovitch en février et l'arrivée au pouvoir d'une équipe favorable à l'Union européenne, la Russie a mis fin aux réductions qu'elle accordait à l'Ukraine, portant le prix du gaz appliqué à cette ex-république soviétique à 485 dollars les 1.000 mètres cubes, l'un des plus élevés d'Europe.

Moscou a par ailleurs menacé de couper début juin le gaz à l'Ukraine si Kiev, exsangue financièrement et qui a accumulé des impayés vis-à-vis de Gazprom d'un montant de plus de trois milliards de dollars (2,2 milliards d'euros), ne réglait pas les livraisons de juin à l'avance (1,66 milliard de dollars soit 1,2 milliard d'euros).

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