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Afghanistan: un candidat promet de signer rapidement l'accord de sécurité avec les USA

Afghanistan: un candidat promet de signer rapidement l'accord de sécurité avec les USA

Un des candidats à l'élection présidentielle afghane, Ashraf Ghani, a promis vendredi, s'il est élu, de signer en l'espace d'une semaine l'accord de sécurité avec les Etats-Unis, qui encadre les conditions d'une présence militaire américaine en Afghanistan après 2014.

Le président américain Barack Obama a promis mardi de maintenir 9.800 soldats après 2014, au lieu de 32.000 actuellement, qui quitteront progressivement le pays d'ici à la fin 2016, à condition que le futur président afghan signe cet accord, ou Traité bilatéral de sécurité (BSA).

Les deux candidats en lice pour succéder au président afghan Hamid Karzaï, qui a refusé jusqu'à présent de parapher le BSA, Ashraf Ghani et Abdullah Abdullah, se sont déjà engagés à le signer.

"Je m'engage à signer un accord bilatéral de sécurité au cours de la première semaine suivant mon arrivée au pouvoir", a précisé vendredi M. Ghani, qui s'exprimait par vidéo depuis Herat (est de l'Afghanistan) devant une conférence à Washington.

"Nos forces nationales de sécurité ont besoin de garanties sur nos partenariats dans le monde et des ressources, à la fois en hommes et en matériel, prévues par cet accord", a ajouté M. Ghani devant le centre de réflexion Atlantic Council.

Ancien économiste à la Banque mondiale, M. Ghani a aussi expliqué comment il comptait stimuler la croissance en Afghanistan, qui pourrait tomber à 0% cette année contre 12% en 2012, promettant d'instaurer des réformes.

Il est candidat face à l'ancien ministre des Affaires étrangères Abdullah Abdullah, considéré comme le favori du deuxième tour du 14 juin. Au premier tour le 5 avril, M. Ghani avait obtenu 31,6% des voix derrière M. Abdullah (45%).

M. Ghani a promis également de développer les relations de l'Afghanistan avec ses voisins comme le Pakistan, ajoutant que les deux pays "peuvent engager un dialogue comme celui entre la France et l'Allemagne après la Seconde Guerre mondiale", et présageant qu'ils deviendront "des piliers de la stabilité régionale".

Sur le plan économique, il a proposé la formation d'un groupe incluant les principales institutions financières internationales, comme la Banque mondiale, qui proposerait d'ici novembre une stratégie destinée à lever quelque 20 milliards de dollars. Il a aussi promis des emplois et des investissements --des pays du Golfe notamment-- grâce à un programme de grands travaux.

jkb/are/sam

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