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Syrie: les raids pleuvent sur Alep, 15 civils exécutés par l'EIIL (ONG)

Syrie: les raids pleuvent sur Alep, 15 civils exécutés par l'EIIL (ONG)

L'armée syrienne larguait jeudi de nouveaux barils d'explosifs sur plusieurs quartiers rebelles à Alep, la grande métropole du nord où près de 70 civils dont 15 enfants ont péri depuis le début de la semaine, selon une ONG.

Par ailleurs, 15 civils, dont sept enfants et trois femmes, ont été exécutés dans la province de Hassaka (nord-est) près de la ville de Ras al-Aïn par l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), le groupe le plus radical en Syrie.

Les 15 personnes "ont été tuées par balles. On ne connait pas encore les raisons" de leur exécution, a déclaré à l'AFP le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) Rami Abdel Rahmane.

"C'est un crime de guerre", a-t-il ajouté.

Autrefois alliés contre le régime de Bachar al-Assad, l'EIIL et les rebelles se livrent depuis des mois à une guerre sans merci dans le nord et l'est du pays où le groupe ultra-radical est accusé des pires atrocités et de volonté hégémonique.

A Alep, près d'une dizaine de quartiers situés notamment dans l'est de la ville ont été bombardés par des hélicoptères militaires, selon l'OSDH.

Deux personnes sont ainsi mortes dans les raids sur le quartier rebelle al-Chaar.

Les bombardements ont fait au moins 58 morts dont 15 enfants et sept femmes mardi et mercredi, tandis que sept civils dont une femme ont péri lundi.

Alep, ancienne capitale économique du pays, est divisée entre quartiers pro et anti-régime depuis l'été 2012.

Les quartiers rebelles de l'est d'Alep sont la cible depuis la mi-décembre d'une offensive des forces du régime, avec des bombardements réguliers souvent menés par des hélicoptères larguant des barils d'explosifs qui ont fait plusieurs centaines de morts.

Ces bombardements ont fait l'objet de condamnations d'ONG internationales mais les militants accusent la communauté internationale de rester les bras croisés face à ce "massacre".

Le régime a avancé ces derniers mois sur le terrain grâce notamment à ses supplétifs et son puissant allié libanais le Hezbollah, s'emparant de la vieille ville de Homs (centre) qu'il a assiégé et bombardé pendant deux ans, réduisant rebelles et civils à la disette.

ram/faa/emb

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