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Le Mali depuis l'opération française Serval

Le Mali depuis l'opération française Serval

Rappel des dates-clés depuis l'intervention armée lancée au Mali par la France en janvier 2013 pour stopper la progression vers la capitale, Bamako, de combattants islamistes liés à Al-Qaïda qui occupaient le Nord depuis près dix mois.

L'Etat malien n'a jamais repris véritablement le contrôle de Kidal et de sa région, bien que les islamistes aient été chassés et largement affaiblis par l'intervention, toujours en cours.

--2013--

- 11 jan: Début de l'opération Serval pour stopper la progression des islamistes armés et soutenir les troupes maliennes. La veille, des combattants islamistes se sont emparés d'une localité dans le centre du pays, menaçant de poursuivre leur offensive vers le Sud.

Dès le 14 janvier, les islamistes évacuent les grandes villes du Nord après des bombardements des forces françaises et la France engage des troupes au sol.

- 26 et 28 jan: Les soldats français et maliens conquièrent le bastion islamiste de Gao (nord-est), avant d'entrer sans combat dans Tombouctou (nord-ouest). Le 30, les forces françaises prennent le contrôle de l'aéroport de Kidal (extrême nord-est), les soldats tchadiens arrivant pour sécuriser la ville.

- 18 fév: Début d'une opération visant à déloger les islamistes dans l'Adrar des Ifoghas (extrême nord-est). De violents combats vont opposer soldats français et tchadiens aux combattants jihadistes. Fin février, un des principaux chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), l'Algérien Abdelhamid Abou Zeïd, est tué par l'armée française.

- 18 juin: Les autorités et les rebelles touareg occupant Kidal signent à Ouagadougou (Burkina Faso) un accord prévoyant un cessez-le-feu, un déploiement progressif de l'armée et un cantonnement des combattants touareg sur des sites de regroupement.

Ces accords, qui vont permettre l'organisation de l'élection présidentielle, remportée en août par l'ex-Premier ministre Ibrahim Boubacar Keïta, dit IBK, tardent à être appliqués.

- 20 oct: Plus de 1.500 soldats français, maliens et de la Minusma (mission de l'ONU) lancent une opération dans le Nord pour "éviter (une) résurgence" de "mouvements terroristes", selon Paris. Fin septembre, les groupes jihadistes ont repris leurs attaques meurtrières après une accalmie de plusieurs mois.

- 2 nov: Deux journalistes français de Radio France Internationale (RFI) en reportage à Kidal sont tués après avoir été enlevés par des hommes armés.

- 28 nov: Le Premier ministre Oumar Tatam Ly est contraint d'annuler une visite à Kidal, après l'intrusion de manifestants hostiles sur l'aéroport de cette ville, fief de rebelles touareg.

--2014--

- 20 mars: Une quarantaine de jihadistes, dont "plusieurs chefs", ont été tués par les forces françaises en quelques semaines, selon Paris.

- 6 avr: Le Premier ministre Oumar Tatam Ly démissionne en invoquant des divergences de vue avec le président. Il est remplacé par le ministre de l'Urbanisme et de la Politique de la ville, Moussa Mara.

- 18 mai: Le gouvernement annonce que les affrontements qui ont opposé la veille soldats maliens et hommes armés à Kidal ont fait 36 morts, dont huit militaires, accusant la rébellion du MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad) et "des groupes terroristes" de retenir une trentaine d'otages. Les affrontements ont eu lieu lors d'un déplacement de Moussa Mara, qui effectue une tournée dans le Nord.

Le Mali va mener "une guerre sans merci" aux "terroristes" ayant affronté son armée, déclare Moussa Mara.

acm/jmc

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