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Nucléaire: les discussions avancent mais sont "difficiles" (Iran)

Nucléaire: les discussions avancent mais sont "difficiles" (Iran)

Les négociations nucléaires entre l'Iran et les grandes puissances, qui ont commencé mardi soir à Vienne avancent mais sont "difficiles", a déclaré Abbas Araghchi, le vice-ministre des Affaires étrangères, cité par l'agence Isna depuis Vienne.

"C'est un bon climat et les discussions avancent dans un climat de bonne volonté mais elles avancent très difficilement et lentement", a déclaré M. Araghchi.

Les négociateurs de l'Iran et des grandes puissances (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie) doivent reprendre les discussions vendredi pour trouver un accord définitif sur la question du nucléaire iranienne.

"Catherine Ashton, la représentante de la diplomatie de l'Union européenne a eu des discussions détaillées ce soir (jeudi) avec le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif. Les discussions reprennent vendredi", a twitté Michael Mann, le porte-parole de Mme Ashton qui a qualifié par ailleurs les discussions de "sérieuses".

Les deux parties doivent entamer la rédaction d'un accord final pour garantir à la fois le caractère pacifique du programme nucléaire iranien et permettre la levée de toutes les sanctions internationales.

Un premier accord intérimaire entre les "5+1" et l'Iran, conclu fin novembre 2013 à Genève, prévoit le gel de certaines activités du programme nucléaire iranien, contre la levée d'une partie des sanctions touchant l'Iran.

Les deux parties souhaitent désormais trouver un accord définitif d'ici au 20 juillet, même si d'un commun accord, les négociations pourraient se poursuivre au delà de ce délai.

Les grandes puissances souhaitent que l'Iran réduise ses activités nucléaires afin que des tentatives d'obtenir l'arme nucléaire soient quasiment impossibles et aisément détectables.

En contrepartie, Téhéran, qui nie toute dimension militaire à son programme, demande la levée des sanctions économiques qui étouffent le pays.

Bien que certains différends semblent déjà avoir été aplanis, concernant le réacteur à eau lourde d'Arak notamment, les deux parties rappellent que rien n'est conclu tant que l'ensemble n'est pas conclu.

"Honnêtement, c'est très très difficile. Je mets en garde, ce n'est pas parce que nous allons commencer à rédiger qu'un accord est imminent ou que nous sommes certains de parvenir à une résolutions de ces problèmes", a indiqué un haut représentant américain jeudi.

sgh/ob

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