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Alerte à la bombe visant une fête d'anniversaire de l'ex-chancelier Schröder

Alerte à la bombe visant une fête d'anniversaire de l'ex-chancelier Schröder

Une alerte à la bombe a interrompu lundi soir une fête organisée par la Banque Rothschild pour les 70 ans de l'ex-chancelier Gerhard Schröder, en présence d'un ambassadeur russe, près de Francfort, selon des médias allemands.

Lundi soir, M. Schröder qui a eu 70 ans le 7 avril, participait à cette réception au côté notamment de l'ambassadeur de Russie en Allemagne, Vladimir Grinine, à l'hôtel Kronberg, à la périphérie de Francfort (ouest).

Un appel anonyme adressé à l'hôtel aux alentours de 17h30 GMT a fait peser la menace d'un "événement funeste" sur la soirée, selon un communiqué de la police. Plusieurs médias dont l'hebdomadaire Der Spiegel, sur son site web, et le quotidien Bild ont évoqué une alerte à la bombe.

L'hôtel a été évacué et fouillé par la police avant que l'alerte soit levée et que les invités puissent retrouver les lieux, aux alentours de 21h20 GMT, selon la police.

L'amitié de l'ancien chef de gouvernement allemand avec le président Vladimir Poutine et sa défense de la politique russe dans la crise ukrainienne ont récemment suscité de nombreuses critiques en Allemagne.

M. Schröder, chancelier d'Allemagne entre 1998 et 2005, est président du conseil de surveillance de Nord Stream, le gazoduc qui relie la Russie et l'Europe via la Baltique.

Fin avril, une précédente fête pour son anniversaire sponsorisée par Nord Stream, avec la participation de M. Poutine, avait créé une polémique.

Les photos d'un M. Schröder, tout sourire, donnant une accolade chaleureuse au président russe, sortant de sa voiture, devant le palais Ioussoupov de Saint-Petersbourg, avaient fait le tour du monde, poussant le gouvernement allemand à prendre ses distances avec l'ancien chancelier.

Dans une interview diffusée dimanche par le quotidien Die Welt, Gerhard Schröder avait estimé que l'Union Européenne était la principale responsable de la crise ukrainienne, en ayant obligé Kiev à choisir entre un avenir avec l'UE ou avec la Russie.

elr/aro/ml

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