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Steinmeier en Ukraine mardi pour encourager un "dialogue national"

Steinmeier en Ukraine mardi pour encourager un "dialogue national"

Le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier doit se rendre en Ukraine mardi, pour soutenir un "dialogue national" entre le gouvernement à Kiev et les séparatistes prorusses de l'est du pays, a annoncé lundi son porte-parole à Berlin.

Dans la foulée, M. Steinmeier se rendra à Paris pour participer mercredi matin au Conseil des ministres du gouvernement français aux côtés de son homologue Laurent Fabius.

M. Steinmeier aura notamment "des entretiens à Kiev avec des représentants du gouvernement ukrainien" puis il prévoit de se rendre dans l'est de l'Ukraine, a déclaré ce porte-parole, Martin Schäfer, lors d'une conférence de presse gouvernementale régulière.

"L'objectif de ce voyage est de soutenir les efforts de l'OSCE, les efforts pour un dialogue national pour une entrée dans une vraie discussion sur un bon avenir pour l'Ukraine, les efforts pour qu'on ait des élections (présidentielles) le 25 mai" en Ukraine, a ajouté M. Schäfer.

M. Steinmeier a été invité à participer mercredi au Conseil des ministres du gouvernement français notamment "pour parler de l'Ukraine", a précisé le porte-parole.

Berlin souhaite que des discussions s'engagent en Ukraine, sous médiation de l'OSCE, entre les représentants du pouvoir, du parlement ukrainien et des régions, notamment de l'est, afin de discuter d'une réforme constitutionnelle mettant en oeuvre une plus grande décentralisation dans le pays, et permettre la tenue d'élections présidentielles pour trouver une issue pacifique au conflit.

Un diplomate allemand expérimenté, Wolfgang Ischinger, a été choisi comme médiateur de l'OSCE pour tenter d'établir ce dialogue.

Le gouvernement allemand a regretté lundi la tenue d'un référendum séparatiste dimanche dans l'est de l'Ukraine. "La communauté internationale ne peut pas accepter et n'acceptera pas un tel scrutin", a déclaré le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert.

Berlin demande désormais à Moscou de peser pour faciliter la tenue des élections présidentielles prévues le 25 mai, jugées en Allemagne comme une condition essentielle à la stabilisation du pays. "Nous attendons notamment de la Russie qu'elle utilise son influence significative pour que cette stabilisation soit possible", a déclaré M. Seibert.

aro/fjb/fw

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