Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

La visite de Poutine en Crimée "inappropriée" (Rasmussen)

La visite de Poutine en Crimée "inappropriée" (Rasmussen)

La visite du président russe Vladimir Poutine en Crimée est "inappropriée", a estimé le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen, vendredi à Tallinn.

"Nous considérons toujours la Crimée comme territoire ukrainien et à ma connaissance, les autorités ukrainiennes n'ont pas invité Poutine à visiter la Crimée, donc de ce point de vue, sa visite en Crimée est inappropriée", a-t-il déclaré.

"Nous considérons l'annexion de la Crimée par la Russie comme illégale, illégitime, et nous ne la reconnaissons pas", a rappelé le secrétaire général de l'Alliance atlantique.

M. Poutine est arrivé vendredi après-midi en Crimée, à l'occasion de la fête de la victoire sur les nazis, pour son premier déplacement dans la péninsule ukrainienne rattachée en mars à la Russie.

Le secrétaire général de l'Otan a par ailleurs à nouveau indiqué n'avoir toujours aucun signe d'un retrait des forces russes massées aux frontières ukrainiennes, annoncé mercredi par le président russe Vladimir Poutine.

"Nous n'avons toujours pas de signes visibles d'un retrait des troupes russes à la frontière de l'Ukraine. Nous avons déjà eu ce genre d'annonces dans le passé, sans retrait des troupes russes, si bien que nous sommes très prudents", a-t-il souligné.

Mercredi, Vladimir Poutine avait assuré que son pays avait retiré ses soldats de la frontière. L'Otan avait estimé fin avril que près de 40.000 hommes s'y trouvaient.

Le secrétaire général de l'Otan termine vendredi une visite de deux jours en Estonie où il a notamment présidé le Conseil de l'Atlantique Nord et visité le Centre d'excellence estonien pour la cyberdéfense.

En signe de sa volonté de rassurer les Etats membres de l'Alliance dans la région, l'Otan y a renforcé sa présence militaire en déployant notamment des avions et des navires supplémentaires.

ar-ea/mrm/mr

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.