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RDC : pour Moody's, les réformes économiques devraient "porter des fruits"

RDC : pour Moody's, les réformes économiques devraient "porter des fruits"

Les réformes économiques en République démocratique du Congo sont "susceptibles de porter des fruits à moyen terme", estime l'agence d'évaluation financière américaine Moody's dans une note d'analyse reçue mercredi à Kinshasa.

Le président Joseph Kabila "et son Premier ministre [Augustin Matata Ponyo], qui était avant cela son ministre des Finances, ont entrepris un grand nombre de réformes depuis 2010 pour promouvoir une croissance économique rapide", rappelle Moody's Investors Service.

Au chapitre des mesures déjà en place, l'agence mentionne la "loi sur l'obligation de publier les marchés publics, la modernisation des instruments de gestion des finances publiques, l'introduction réussie de la TVA, et un renforcement de la politique de décentralisation".

"Le gouvernement, ajoute Moody's, continue ses efforts de réforme en matière de gestion des finances publiques". L'agence cite notamment la nouvelle loi sur les hydrocarbures discutée au Parlement, et la volonté d'améliorer la transparence et la gouvernance dans le secteur minier, clef pour l'économie nationale.

En dépit de richesses naturelles considérables (terres arables, eau, forêt, mines, potentiel hydroélectrique), la RDC, figure à la dernière place à l'indice du développement humain établi par les Nations unies.

Depuis son indépendance de la Belgique en 1960, ce pays

de 76 millions d'habitants grand comme cinq fois la France

a été saigné par des décennies d'incurie gouvernementale, deux guerres entre 1996 et 2003, et sa moitié Est continue d'être déchirée par des conflits armés.

La RDC est un des pays les plus mal classés en matière de gouvernance ou de climat des affaires. Cependant, sur le long terme, ces indicateurs s'améliorent, note Moody's, qui perçoit une "dynamique positive" sur ce point.

Après une carrière de technocrate, M. Matata Ponyo est entré au gouvernement en 2010 comme ministre des Finances avant d'être nommé Premier ministre en avril 2012.

La RDC attend depuis bientôt sept mois la constitution d'un gouvernement de "cohésion nationale". M. Kabila n'a donné jusqu'à présent aucune indication sur sa volonté de maintenir ou non M. Matata à son poste.

mj/sd

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