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Incertitude sur une reprise des pourparlers sud-soudanais à Addis Abeba

Incertitude sur une reprise des pourparlers sud-soudanais à Addis Abeba

L'incertitude régnait lundi à Addis Abeba autour d'une possible reprise des pourparlers entre belligérants sud-soudanais, la médiation annonçant leur redémarrage dans la journée, les délégations semblant plus sceptiques.

Ce deuxième cycle de négociations, ouvert en février et destiné à trouver une issue politique durable au conflit qui ensanglante depuis mi-décembre le Soudan du Sud, a été suspendu à deux reprises sans aucune avancée et sa reprise déjà reportée.

"Il est prévu que les pourparlers recommencent aujourd'hui", a déclaré lundi une source ayant requis l'anonymat au sein de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad), organisation sous-régionale est-africaine qui assure la médiation dans la capitale éthiopienne.

Mais des responsables des deux délégations ont indiqué ne pas avoir d'informations sur une reprise immédiate des discussions.

"Les médiateurs viennent d'entrer en réunion, pour nous communiquer la marche à suivre, donc nous sommes libres au moins pour aujourd'hui", a expliqué de son côté à l'AFP le chef de la délégation gouvernementale sud-soudanaise, le ministre de l'Information Michael Makuei, sans exclure "une réunion" dans l'après-midi, sans plus de détails.

Le porte-parole de la délégation rebelle, Hussein Mar Nyot, a de son côté indiqué à l'AFP n'avoir "pas été informé jusqu'ici" d'une quelconque réunion dans la journée de lundi. "L'Igad est en discussions", a-t-il ajouté, évoquant une possible réunion dans la soirée.

Le deuxième cycle de négociations, ouvert mi-février, avait été suspendu une première fois début mars. Rouvert fin mars, il avait à nouveau été suspendu une dizaine de jours plus tard, après s'être réduit à des querelles entre délégations, dans des hôtels de luxe de la capitale éthiopienne, sur les modalités des discussions.

Un premier cycle de discussions à Addis Abeba avait péniblement accouché le 23 janvier d'un accord de cessez-le-feu qui n'a jamais été respecté.

Les combats continuent entre troupes fidèles au président Salva Kiir et celles loyales à son ancien vice-président Riek Machar, sur fond de rivalités au sein du régime, et s'accompagnent de massacres entre Dinka et Nuer, les deux principales communautés du pays, dont sont issus respectivement les deux hommes.

jv-ayv/sd

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