Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Enquête en cours: la jeune femme violée par des policiers parisiens serait Torontoise

Présumé viol à Paris: la victime serait Torontoise
AFP

Quatre policiers sont détenus à Paris en lien avec le viol présumé d'une Canadienne qui serait survenu au quartier général de la police judiciaire de la capitale, selon les médias français.

Selon le quotidien Le Figaro, la victime présumée aurait rencontré ses agresseurs lors d'une soirée arrosée dans un pub irlandais. Ces derniers lui auraient proposé de visiter leur bureau au 36, quai des Orfèvres, siège de la police judiciaire de Paris, une faute administrative grave, indique la chaîne TF1.

Dans sa déposition, la femme de 34 ans a plaidé que les policiers l'auraient forcée à boire. Le matin suivant, la femme serait repartie de là «en pleurs, choquée et sidérée», et aurait confié à un autre policier qu'elle avait été victime d'un viol, peut-on lire dans un article du quotidien Le Monde.

D'après les informations qui circulent dans les médias de l'Hexagone, trois des policiers auraient été directement impliqués dans l'agression, alors que l'autre lui aurait parlé par la suite.

Le dossier a été confié à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN, la «police des polices»). Des tests ADN auraient été réalisés.Le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, s'est engagé vendredi à prendre «toutes les sanctions s’imposant (...) si les faits étaient établis», a écrit Le Monde.

L'avocate de deux des policiers parisiens mis en cause s'est refusée à tout commentaire sur les faits. "Je trouve intolérables ces violations du secret de l'enquête", a simplement déclaré Me Anne-Laure Compoint à l'AFP.

Contactés par le Huffington Post Québec, la Sûreté du Québec et la Gendarmerie royale du Canada ont déclaré ne pas être au courant du dossier.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.