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Des chiens sains et saufs, mais isolés

Des chiens sains et saufs, mais isolés

Les 90 chiens de l'entreprise Aventures Nord-Bec à Stoneham, dont le propriétaire a été secouru par hélicoptère mardi, sont eux aussi tous sains et saufs. Leur maître n'est toutefois pas au bout de ses peines, puisque la meute demeure isolée de l'autre côté de la rivière Cachée.

Au lendemain de sa mésaventure, Pascal Lottin était très émotif après s'être rendu nourrir ses chiens de traîneau par hélicoptère mercredi.

« Ils sont tous en forme. On leur a donné de la soupe. Ils ont mangé. Tout va bien », a-t-il raconté, des sanglots dans la voix.

M. Lottin a été conduit à l'hôpital mardi après être demeuré plusieurs heures dans l'eau. Il tentait de se rendre à son chenil au moment où un embâcle a cédé sur la rivière Cachée, emportant le pont qui lui permettait de rejoindre ses chiens. Il est demeuré prisonnier des eaux et a dû être secouru par un hélicoptère de la Sûreté du Québec.

Il a obtenu son congé de l'hôpital, mais n'est pas encore complètement rétabli. « J'ai encore mal à la jambe gauche, j'ai le pied complètement gelé. Je n'arrive pas à le réchauffer, mais ce n'est rien à côté des chiens et de ce qui leur arrive. »

Les chiens représentent plus que leur gagne-pain, « c'est leur famille », soulignait sa conjointe Véronique Leconte, tout aussi émotive.

C'est le propriétaire de l'entreprise Héli Mistral de Saint-Anselme dans Bellechasse qui a offert gratuitement ses services.

Lorsqu'il a reçu leur appel à l'aide, il n'a pas hésité. « C'est à ce moment-là qu'on a besoin d'aide et il faut pouvoir donner », soulignait Jean-Jacques Pierrisnard.

En après-midi, un système de poulie a été installé entre les deux rives pour permettre le ravitaillement des animaux.

Deux employés des Aventures Nord-Bec devaient passer la nuit au chenil. Ils s'y rendaient à pied en faisant un détour de six kilomètres par le sentier de la rivière à l'Épaule dans le parc national de la Jacques-Cartier.

Un pont à reconstruire

Les propriétaires espèrent pouvoir reconstruire le pont qui leur permet de rejoindre le chenil en VTT et en motoneige, mais ils n'ont pas les moyens financiers pour le faire.

« C'est sûr que financièrement, on ne peut pas », s'inquiète Véronique Leconte.

En plus d'emporter le pont, le coup d'eau a aussi fait dévier la rivière de son lit leur faisant craindre des inondations plus fréquentes.

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