La différence entre une activité officielle et privée est au coeur des discussions au procès pour fraude de Lise Thibault. La distinction entre les deux semble porter à confusion, même chez le personnel du cabinet de l'ex-lieutenante-gouverneure.
L'employée qui était chargée de l'agenda de Mme Thibault, Christine Lapointe, a expliqué mardi en cour que l'ex-lieutenante-gouverneure était accompagnée d'un aide de camp dans ces sorties officielles et qu'un rapport écrit, appelé un "scénario", était créé lors de chaque événement du genre.
La responsable de l'agenda a cependant été confondue lorsque le procureur de la poursuite lui a montré certains scénarios de sorties.
Par exemple, Lise Thibault s'est rendue au Nouveau-Brunswick avec un aide de camp pour assister aux funérailles de la mère de son gendre. Christine Lapointe a semblé hésitante. « Il y avait un aide de camp, mais pour moi, c'est privé. Il y a un lien privé », a-t-elle déclaré.
Mme Lapointe en est venue à la même conclusion pour des visites en famille à la cabane à sucre.
Son témoignage se poursuit cet après-midi.
Une lieutenante-gouverneure très active
Plus tôt, l'employée du cabinet qui était chargée de rédiger la correspondance a été appelée à la barre. À l'instar de l'ancienne secrétaire, Estelle Blais a soutenu que l'ex-lieutenante-gouverneure avait un agenda chargé.
Mme Blais a affirmé que Lise Thibault était très populaire « de par la mission sociale qu'elle s'était donnée ».
« Beaucoup de gens en faisait leur confidente pour raconter leur misère » a raconté Mme Blais, comparant sa correspondance à un courrier du coeur.
Retrouvez les articles du HuffPost sur notre page Facebook.
INOLTRE SU HUFFPOST