Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Centrafrique: deux morts dans l'attaque de la résidence d'un ancien chef d'état major.

Centrafrique: deux morts dans l'attaque de la résidence d'un ancien chef d'état major.

Deux personnes ont été tuées et d'autres blessées au centre de Bangui lors de l'attaque par des individus armés de la résidence de l'ex-chef d'état-major de l'armée centrafricaine, une attaque qui a été repoussée par la Misca, a appris l'AFP lundi auprès d'un officier de la force africaine.

"Des tirs ont été entendus autour de la résidence de l'ex chef d'état-major (dimanche) vers 21 heures. D'après nos éléments (...) il s'agissait d'éléments armés qui seraient des anti-balaka dont le nombre avoisinerait une dizaine", a affirmé la source.

Il a ajouté que la garde, appuyée par la force africaine, avait aussitôt riposté.

"Les échanges de tirs ont duré quelques minutes. Deux assaillants ont été tués. D'autres blessés ont pu s'échapper. Mais on ignore leur nombre exact. Les deux corps portent des gris-gris, des amulettes, des couteaux. L'un d'eux avait une kalachnikov", a ajouté l'officier.

L'ex chef d'état-major, le général d'aviation à la retraite Ferdinand Bombayéké, haute figure militaire centrafricaine, avait été rappelé pour deux ans dans l'armée par le président Michel Djotodia, l'ancien chef de la coalition rebelle Séléka, au pouvoir entre mars 2013 et janvier 2014.

L'attaque de sa résidence intervient après plusieurs autres attaques visant des personnalités proches des ex-Séléka.

Les milices anti-balaka, à majorité chrétienne, dont les exactions répétées à l'égard de proches du pouvoir de l'ex-Séléka, sont désormais au coeur de la crise centrafricaine.

Outre les attaques visant ces personnalités, la plupart de leurs résidences ont été saccagées, pillées, incendiées, ou détruites totalement.

acp/xbs/jlb

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.