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Grèce : succès assorti d'un taux bas pour l'émission de dette à 5 ans

Grèce : succès assorti d'un taux bas pour l'émission de dette à 5 ans

La Grèce, qui revenait jeudi sur les marchés obligataires pour la première fois depuis 2010, a réussi à lever 3 milliards d'euros en obligations à cinq ans à un taux de 4,75%, a indiqué le ministère grec des Finances.

"La République hellénique annonce aujourd'hui avoir vendu une obligation à cinq ans d'un montant principal de 3 milliards d'euros assortie d'un coupon annuel à 4,75% (...) la demande a été très forte", s'est félicité le ministère dans un communiqué, ajoutant que la participation d'investisseurs non-grecs "devrait approcher 90%".

"La transaction sera conclue la semaine prochaine", a ajouté ce texte qui publiait les premiers résultats officiels de cette émission jeudi après-midi.

Le communiqué ne précise pas ce qu'a été cette demande "très forte". Cependant, le vice-président du gouvernement, Evangélos Vénizélos avait indiqué jeudi matin, quelques heures après l'ouverture des offres, que le retour sur les marchés à moyen terme avait été "un énorme succès" et que l'émission "a été sursouscrite 8 fois".

Cela porterait la totalité des propositions à quelque 20 milliards d'euros puisque le gouvernement comptait placer initialement 2,5 milliards d'euros. D'où la possibilité pour le gouvernement d'obtenir un taux d'intérêt d'un montant particulièrement intéressant. Le marché misait sur un peu plus de 5%.

"La réponse des marchés a été encourageante, les marchés ont voté Grèce", a déclaré M. Venizélos, également ministre des Affaires étrangères, aux médias.

Il a estimé que le taux d'intérêt "sera meilleur, ou au moins égal, à celui de l'Irlande et du Portugal", deux pays passés par la crise de la dette et revenus ces derniers mois sur les marchés.

L'annonce mercredi de ce retour sur les marchés obligataires a mis fin aux nombreuses conjectures des derniers jours sur le calendrier que choisirait la Grèce, première victime de la crise de la dette dans la zone euro, fin 2009, pour tester la confiance des investisseurs, quatre ans exactement après sa dernière tentative en avril 2010.

Faute de pouvoir se financer auprès des marchés privés à moyen et long terme pendant quatre ans, Athènes a eu recours au mécanisme de sauvetage UE et FMI à hauteur de 240 milliards d'euros de prêts, ce qui lui a permis d'éviter une faillite qui aurait menacé l'existence même de l'euro.

bur-hec/od/ia

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