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Bangladesh: de nouvelles usines textiles à risque fermées

Bangladesh: de nouvelles usines textiles à risque fermées

Les autorités au Bangladesh ont ordonné la fermeture de quatre usines textiles et de deux autres partiellement après la mise en évidence par des équipes d'inspection de faiblesses structurelles dans les bâtiments, a indiqué mercredi un responsable gouvernemental.

Cette décision s'inscrit dans la vague d'inspections de 1.500 ateliers textiles financée par les chaînes occidentales d'habillement pour essayer d'éviter de nouveaux drames après l'effondrement de l'immeublement du Rana Plaza qui a tué 1.135 personnes le 24 avril 2013.

Quatre usines d'un complexe à plusieurs étages de la ville portuaire de Chittagong ont reçu l'ordre de fermer et deux étages de deux usines à Dacca ont également été fermés, a indiqué le responsable gouvernemental à l'AFP.

"Nous avons trouvé de graves défauts de structures dans l'immeuble de Chittagong. Il était trop dangereux donc nous avons fermé l'immeuble", a dit Syed Ahmed, chef du service des inspections d'usines.

Des ingénieurs embauchés dans le cadre de la campagne d'inspection financée par plus de 150 marques occidentales ont sonné l'alarme sur les risques encourus et ordonné l'évacuation des lieux en attendant un état des lieux par une commission gouvernementale, a-t-il précisé.

Trois usines de Dacca ont déjà été fermées en mars pour les mêmes raisons, laissant plus de 4.000 employés sans travail.

Le Bangladesh est le deuxième fabricant mondial d'habillement et ce secteur est crucial pour son économie.

L'incendie qui s'est déclenché en novembre 2012 dans l'usine Tazreen de Dacca, faisant 111 morts, a mis en lumière le manque de sécurité des installations. Moins de six mois plus tard, l'immeuble de neuf étages du Rana Plaza dans la banlieue de la capitale s'est effondré, faisant 1.135 morts, soit la pire catastrophe industrielle connue du pays.

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