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Le Premier ministre français "n'accepte pas les accusations" de complicité avec le génocide au Rwanda

Le Premier ministre français "n'accepte pas les accusations" de complicité avec le génocide au Rwanda

Le Premier ministre français Manuel Valls a rejeté mardi les accusations selon lesquelles la France a été complice du génocide en 1994 au Rwanda, lors de sa déclaration de politique générale à l'Assemblée nationale.

"Je n'accepte pas les accusations injustes, indignes, qui pourraient laisser penser que la France ait pu être complice d'un génocide au Rwanda", a-t-il déclaré.

Le président rwandais Paul Kagame a affirmé que la France avait pris une part active au génocide, à la veille des commémorations du 20e anniversaire des massacres, qui se sont déroulées lundi à Kigali.

Ces propos avaient conduit la France a annuler la présence de la ministre de la justice Christiane Taubira à ces cérémonies et entraîné une forte tension entre Paris et Kigali.

Au coeur du contentieux franco-rwandais figure le soutien de Paris et de son armée au régime hutu rwandais, coupable du génocide.

Ce qui vaut depuis 20 ans à la France l'accusation par Kigali de "complicité" de génocide pour avoir formé et armé les forces rwandaises. Elle se double d'une dénonciation de l'opération militaire "Turquoise" (juin à août 1994), lancée officiellement pour des raisons "humanitaires" avec un mandat de l'ONU.

dch/thm/de

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