La première ministre Kathleen Wynne qualifie de « regrettable » le refus du chef conservateur Tim Hudak de se rétracter, mais elle reste vague quant à sa menace de le poursuivre en diffamation.
Mme Wynne s'est contentée de dire, lundi, qu'elle espérait toujours que M. Hudak retire ses propos, indiquant qu'elle laisserait le processus « suivre son cours », après avoir envoyé une mise en demeure au chef conservateur.
M. Hudak a allégué que Kathleen Wynne avait joué un rôle dans la destruction de documents concernant l'annulation de deux projets de centrales électriques au gaz. Ces annulations ont coûté plus de 1 G$ aux contribuables.
Lors d'une émission de radio dimanche, M. Hudak a affirmé à nouveau que le scandale menait directement au bureau de la première ministre « que cela lui plaise ou non ». Il a indiqué qu'une mise en demeure ne le ferait pas taire.
Le député libéral Bob Delaney s'est dit déçu, le week-end dernier, que Tim Hudak se soit attaqué à la première ministre sans preuve. Il soutient que le chef conservateur devra maintenant assumer ses allégations, sinon il subira les conséquences pour avoir tenté d'atteindre à la réputation de Mme Wynne.