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Douleur chronique : une lueur d'espoir pour les patients

Douleur chronique : une lueur d'espoir pour les patients

Les Québécois qui souffrent de douleur chronique ont désormais un peu plus de ressources à leur disposition. Dans le cadre d'un colloque qui s'est tenu la semaine dernière, un site Internet a été lancé pour mieux orienter les patients et les médecins vers les ressources disponibles.

D'ici deux ans, le réseau québécois de la santé vise aussi le déploiement dans toutes les régions de médecins spécialistes en douleur chronique. Ces ressources viendront s'ajouter à la présence depuis cinq ans de nombreuses cliniques de la douleur un peu partout au Québec.

Près d'un million de Québécois vivent avec la douleur chronique. Le nombre de personnes souffrant de cette maladie ira en augmentant avec le vieillissement de la population.

Comme beaucoup de patients qui souffrent de ce mal, Josée Laliberté a dû cesser de travailler. « Je ne pouvais plus ni marcher ni bouger. J'étais en douleur constante 24 heures sur 24 », témoigne-t-elle.

Josée Laliberté devait soulager ses douleurs à l'aide de médicaments et de narcotiques. Après avoir patienté pendant deux ans dans différents établissements de santé, elle a finalement été admise à l'Institut de réadaptation en déficience physique de Québec (IRDPQ), où le temps d'attente est en moyenne d'un an.

Même si l'ouverture des cliniques de la douleur ces dernières années a permis de diminuer le temps d'attente pour être admis à l'IRDPQ, Nathalie Parent, qui dirige le programme de l'établissement, reconnaît que les délais peuvent être insoutenables pour ceux et celles qui souffrent de la douleur chronique.

« C'est long, c'est des gens qui ont eu beaucoup de services dans le réseau [...] et qui arrivent un peu au bout de leurs ressources quand ils nous arrivent en réadaptation. »

L'IRDPQ estime que le déploiement de médecins spécialistes en douleur chronique devrait permettre de diminuer le temps d'attente.

L'IRDPQ parle d'un investissement, car un patient sur deux retourne au travail après sa réadaptation.

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