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Les Cubains exclus de la loi sur l'investissement faute de... capital

Les Cubains exclus de la loi sur l'investissement faute de... capital

Les petits commerces privés cubains ont été exclus de la nouvelle loi sur les investissements car ils n'ont pas les capitaux que réclament les grands projets économiques visés par le gouvernement, ont expliqué mercredi des responsables du ministère cubain du Commerce extérieur.

"L'investissement étranger répond précisément à la nécessité d'attirer des capitaux de l'extérieur. Ni les entreprises d'Etat, ni les Cubains résidant dans l'île n'ont les ressources nécessaires pour contribuer à la croissance de l'économie", a déclaré un responsable du ministère lors d'un débat en ligne organisé par le site officiel Cubadebate.cu.

La loi sur l'investissement adoptée samedi par le Parlement a été critiquée par certains pour n'avoir pas pris en compte les possibles investissements dans les petites affaires qui se sont développées dans le cadre du "cuentapropismo", le travail indépendant, qui compte plus de 450.000 travailleurs.

Ceux-ci bénéficient largement de financements extérieurs, à travers les "remesas", les envois d'argent de l'étranger, qui atteignent quelque 2,5 milliards de dollars par an, mais en dehors de tout cadre légal.

"Ces investissements ne sont pas porteurs de gros capitaux, de haute technologie ou de marchés extérieurs, mais dans leur ensemble ils représentent des chiffres et des opportunités qui ne sont pas négligeables et qui vont dans le sens des priorités du pays", a ainsi regretté l'économiste cubain Jesus Arboleya Cervera.

La nouvelle loi admet comme investisseur potentiel tout particulier ou entité juridique domicilié à l'étranger - ce qui ouvre la porte de l'investissement aux émigrés cubains - qui pourront s'associer avec une entreprise d'Etat ou une coopérative.

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