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Le Premier ministre tunisien à Washington pour parler démocratie et économie

Le Premier ministre tunisien à Washington pour parler démocratie et économie

Le Premier ministre tunisien Mehdi Jomaâ doit être reçu vendredi par le président américain Barack Obama et par le numéro deux de la diplomatie américaine pour parler de transition démocratique et d'aide économique, a dit mercredi le département d'Etat.

M. Jomaâ a plaidé mercredi devant le centre de recherches CSIS de Washington pour que son pays jouisse d'une "relation économique avec les Etats-Unis comparable à (celle que la Tunisie) a avec l'Europe".

Du 2 au 4 avril, le chef du gouvernement tunisien "participera à une réunion bilatérale avec le président Obama à la Maison Blanche et rencontrera le secrétaire d'Etat adjoint William Burns", a indiqué le département d'Etat dans un communiqué.

L'entretien avec le président des Etats-Unis, programmé vendredi, avait été annoncé il y a deux semaines par la Maison Blanche.

Les deux pays pourront "discuter de l'engagement pris par les dirigeants tunisiens pour faire avancer la démocratie tunisienne et de la manière dont les Etats-Unis peuvent encore soutenir davantage la transition historique de la Tunisie", selon Washington.

MM. Obama et Burns devraient aussi parler avec leur hôte "d'un grand nombre de sujets d'intérêt commun, régionaux et bilatéraux, parmi lesquels l'assistance économique, politique et en matière de sécurité que peuvent apporter les Etats-Unis pour soutenir le programme de réforme du Premier ministre et la stabilité de la Tunisie".

M. Jomaâ doit aussi être reçu au Congrès, au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale.

Le secrétaire d'Etat John Kerry s'était rendu quelques heures mi-février à Tunis pour assurer le pays précurseur des "Printemps arabes" du soutien des Etats-Unis dans sa "transition vers la démocratie", trois ans après la révolution. Washington a fourni une assistance de près de 400 millions de dollars à la Tunisie depuis 2011.

Les Américains ont toutefois été la cible en septembre 2012 d'une attaque contre leur ambassade à Tunis, attribuée à la mouvance salafiste jihadiste Ansar Asharia, désignée comme organisation "terroriste" par les deux gouvernements.

M. Jomaâ, à la tête d'un gouvernement apolitique formé en janvier après le départ du pouvoir d'une coalition menée par le parti islamiste Ennahda, tente de remédier à la situation économique dans son pays, anémique depuis le soulèvement populaire de 2011.

La Tunisie, confrontée à un essor de la mouvance islamiste jihadiste, a connu une année 2013 mouvementée et marquée notamment par l'assassinat de deux opposants politiques, attribué à des extrémistes religieux.

nr/mdm

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