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Critiqué sur la langue, le chef du PLQ défend le bilinguisme

Critiqué sur la langue, le chef du PLQ défend le bilinguisme
CP

Pointé du doigt depuis quelques jours en raison des commentaires qu'il a faits sur le français lors du deuxième débat télévisé des chefs, Philippe Couillard continue de défendre la position du Parti libéral du Québec (PLQ) sur le bilinguisme.

Au cours d'une série de rassemblements militants à La Pocatière et Saint-Lambert-de-Lauzon, samedi, le chef libéral a notamment indiqué qu'il souhaitait rendre plus facile et répandu l'apprentissage de l'anglais de manière intensive au cours de la sixième année du primaire.

Depuis qu'il a laissé entendre, jeudi soir, qu'il serait utile pour des ouvriers d'apprendre l'anglais, même s'ils n'ont pas besoin d'utiliser la langue de Shakespeare pour communiquer entre eux, le chef du PLQ s'est attiré les foudres des défenseurs de la langue française.

La chef péquiste Pauline Marois reproche à M. Couillard de ne pas être un gardien du français alors que la CSN et la FTQ l'accusent de faire preuve "d'aplaventrisme" au sujet de la langue de travail au Québec.

Vendredi, le chef libéral avait tempéré ses déclarations du débat des chefs en affirmant qu'il fallait protéger le droit de travailler en français, mais qu'il n'était pas incompatible de d'exiger le bilinguisme pour certains types de postes.

Citant des données de 2012 de l'Office québécois de la langue française (OQLF), la CSN avance que la proportion des personnes travaillant généralement en français a chuté de 73 à 66 pour cent entre 1989 et 2010 au Québec.

Dans la grande région de Montréal, cette proportion a glissé de 56 à 51 pour cent au cours de la même période, toujours selon la CSN.

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