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Les actionnaires de Repsol valident l'accord sur l'ex-filiale argentine YPF

Les actionnaires de Repsol valident l'accord sur l'ex-filiale argentine YPF

Les actionnaires du groupe pétrolier espagnol Repsol ont approuvé vendredi, lors de l'assemblée générale, l'accord noué le 25 février avec l'Argentine pour une compensation financière de cinq milliards de dollars après la nationalisation en 2012 de sa filiale YPF.

"Nous avons travaillé très dur pour obtenir une compensation juste", a déclaré le président de Repsol, Antonio Brufau, et "nos efforts ont été récompensés par un accord avec des garanties, qui crée de la valeur pour nos actionnaires et renforce la position financière du groupe".

L'accord doit encore franchir une dernière étape en étant approuvé par le Parlement argentin, a précisé Repsol dans un communiqué.

Le feu vert donné par les actionnaires était bien accueilli à la Bourse de Madrid vendredi: à 14H26 GMT, le titre gagnait 0,90% à 18,57 euros, dans un marché en hausse de 1,17%.

Après de longs mois de conflit et la menace de longues poursuites judiciaires, Repsol a annoncé le 25 février avoir conclu avec l'Argentine un accord lui "garantissant" une compensation financière de cinq milliards de dollars (3,6 milliards d'euros) après la nationalisation en 2012 par Buenos Aires de sa filiale YPF.

Le versement, prévu dans trois mois, se fera en obligations de dette souveraine argentine que Repsol pourra revendre, sans période de carence.

Point très sensible compte tenu du classement de la dette argentine en catégorie spéculative par les trois grandes agences de notation, l'accord garantit que même en cas de faillite, Buenos Aires devra verser les cinq milliards.

Repsol veut récupérer d'ici à deux ans la valeur nominale des obligations des obligations en les revendant sur le marché, soit entre six et 6,5 milliards de dollars, et compte aussi se défaire sous ce même délai des 12% qu'il détient encore au capital d'YPF.

Affecté par 1,3 milliard de provisions passées pour répercuter les pertes liées à la nationalisation d'YPF, le bénéfice net du groupe a fondu en 2013, reculant de 90,5% pour atteindre 195 millions d'euros.

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