Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Affaire Ford : d'autres détails dévoilés

Affaire Ford : d'autres détails dévoilés

D'autres détails sur la surveillance policière d'Alessandro Lisi, un ami de Rob Ford, notamment sur des appels téléphoniques, ont été dévoilés par la Cour supérieure de l'Ontario vendredi.

Différents médias demandaient la publication de pages supplémentaires de documents présentés par le service de police pour obtenir des mandats de perquisition.

Certains passages des documents ont déjà été dévoilés et allèguent qu'il existe des liens entre le maire de Toronto, M. Lisi et des individus que les policiers identifient comme des trafiquants de drogue.

La cour a partiellement levé un interdit de publication sur les documents, qui donnent plus d'informations sur des appels téléphoniques faits après l'annonce dans les médias de l'existence de la fameuse vidéo qui montre Rob Ford fumant ce qui ressemble à du crack.

M. Lisi est accusé d'extorsion et d'infractions en lien avec de la drogue après l'opération policière baptisée Projet Brazen 2.

Dommage collatéral

Des avocats de Jamshid Bahrami, qui gère le service de nettoyage à sec Richview Cleaners et a été accusé de possession de drogue dans le cadre de Projet Brazen 2, ont dit en cour vendredi que leur client n'a pas les moyens pour se défendre à la fois contre des empires médiatiques et le service de police de Toronto.

Des avocats d'Alessandro Lisi ont aussi fait appel pour que le reste des documents ne soient pas rendus publics. « M. Lisi n'est pas l'objet de cette enquête », a affirmé son avocat, « mais il est le seul accusé ». Un avocat de l'ami du maire dit qu'il est un « dommage collatéral » d'une enquête sur Rob Ford.

Le nom du maire apparaît plusieurs fois dans les documents, mais aucune accusation n'a été portée contre lui.

Aucune des informations n'a été prouvée en cour.

Des procureurs de la couronne ont, eux aussi, demandé à ce que la cour ne dévoile pas le reste des documents. Ils disent vouloir un procès juste pour MM. Lisi et Bahrami. Certaines informations pourraient être vues comme « extrêmement incriminantes » et devraient demeurer sous le coup de l'interdit de publication pour l'instant, ont-ils dit à la cour.

Le juge a pris en délibéré la demande des médias d'obtenir l'intégralité des documents, parce que M. Lisi est soupçonné d'avoir cherché en vain à monnayer la vidéo compromettante auprès d'un gang de rue et d'avoir tenté de récupérer le téléphone cellulaire que M. Ford avait perdu.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.