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Ukraine : Merkel espère que la menace de sanctions suffira à dissuader la Russie

Ukraine : Merkel espère que la menace de sanctions suffira à dissuader la Russie

La chancelière Angela Merkel a espéré jeudi que la menace de sanctions supplémentaires à l'encontre de la Russie suffirait à la dissuader de poursuivre l'escalade en Ukraine, mais a souligné que l'Europe était prête à franchir le pas, si nécessaire.

Mme Merkel était interrogée par la presse à l'issue d'une rencontre avec le Pemier ministre canadien Stephen Harper sur le fait de savoir si les Allemands étaient prêts à accepter la "douleur" d'éventuelles sanctions économiques contre la Russie.

"J'espère que nous n'en arriverons pas là", a-t-elle déclaré, ajoutant : "la Russie a besoin d'échanges et du commerce (...) C'est pourquoi la Russie a beaucoup à perdre et c'est aussi pourquoi je suis plutôt calme".

La chancelière a souligné que l'Europe devrait revoir sa politique énergétique à long terme afin de réduire sa dépendance à l'égard du gaz et du pétrole russes. "Il va y avoir un nouveau regard sur la politique énergétique dans son ensemble", a-t-elle promis, reconnaissant que l'Union européenne (UE) était encore très dépendante de la Russie.

L'UE a réagi à la prise de contrôle sur la Crimée par Moscou en adoptant des sanctions à l'encontre de responsables Russes ou Ukrainiens pro-russes. La semaine dernière, l'UE a ajouté douze noms, portant à 33 le nombre des personnes ciblées.

Les responsables des 28 pays membres ont souligné qu'ils étaient prêts à prendre des sanctions économiques à l'encontre de la Russie si les tensions avec l'Ukraine devaient s'accentuer. Kiev s'inquiète notamment d'une possible intervention russe visant d'autres parties du territoire ukrainien.

Le Premier ministre canadien a exprimé jeudi son opposition à un retour du président russe Vladimir Poutine au sein du G8, après la suspension de sa participation la semaine passée.

"Malgré nos efforts pour faire de M. Poutine un partenaire, il a continué à se comporter en rival, c'est malheureux, mais c'est la réalité. Pour moi, pour le gouvernement du Canada, c'est difficile d'imaginer un retour à la table du G8 s'il ne change pas de direction de façon fondamentale", a déclaré M. Harper.

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