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Parents et enseignants de la CSDM interpellent les politiciens

Parents et enseignants de la CSDM interpellent les politiciens

La Coalition pour des écoles saines à la Commission scolaire de Montréal (CSDM) réclame la reconstruction de deux écoles et l'investissement de 100 millions de dollars par année, au cours des 10 prochaines années, pour combler le déficit d'entretien du parc immobilier de la CSDM.

La coalition tente ainsi d'attirer l'attention des politiciens provinciaux en campagne électorale sur le dossier de la qualité de l'air et l'entretien dans les écoles de la métropole.

La coalition s'étonne du peu d'intérêt des candidats des circonscriptions montréalaises pour le dossier de la qualité de l'air et de ses effets sur la santé des élèves. Le regroupement soutient avoir écrit aux cinq chefs des principaux partis politiques, de même qu'aux candidats de plusieurs circonscriptions pour leur poser des questions au sujet des huit écoles fermées sur le territoire de la CSDM en raison de la présence de moisissures.

Fondée en février 2013, la Coalition est formée de membres du Comité central des parents, des cinq syndicats du personnel de la CSDM et de 75 organismes préoccupés par la qualité de l'air dans les écoles de la commission scolaire.

Le groupe souligne la mauvaise qualité de l'air dans une vingtaine d'écoles qui nécessiteront des travaux de reconstruction ou de rénovation majeures. « À ce jour, seulement trois chefs de parti et les candidats de deux partis ont daigné répondre à nos questions », déplore un porte-parole de la Coalition, Jacques Dionne. « De plus, aucun n'a voulu s'engager sous une forme ou sous une autre à garantir le financement requis pour reconstruire ou rénover les écoles, sans non plus s'engager à faire pression sur les autorités de la Ville et des arrondissements de Montréal pour accélérer l'octroi des permis de démolition, de construction ou de rénovation. »

M. Dionne dénonce le fait que certaines de ces écoles sont fermées depuis trois ans et qu'aucune date de réouverture ne peut être avancée.

Seules 2 des 10 écoles visées par le programme de reconstruction - Saint-Gérard, dans Villeray, et Baril, dans Hochelaga-Maisonneuve - ont obtenu des garanties de financement.

Pendant que les travaux de rénovation ou de reconstruction piétinent, les élèves sont déplacés dans des installations temporaires d'autres écoles depuis maintenant deux ans. « Il est urgent d'agir pour que les communautés de ces écoles puissent compter sur des conditions d'apprentissage, d'enseignement et de travail facilitant la réussite éducative », affirme la présidente de l'Alliance des professeures et professeurs de Montréal, Catherine Renaud. « Celles et ceux qui aspirent à former le prochain gouvernement ont le devoir de s'engager et de proposer dès maintenant des solutions durables et efficaces pour reconstruire les écoles fermées et rénover celles qui affectent la santé des élèves et du personnel. »

La Coalition rappelle que, outre la vingtaine d'écoles identifiées dans le cadre de l'opération de reconstruction et de rénovation, le parc immobilier de la CSDM a besoin d'un réinvestissement important. Elle cite le rapport Foucault/Maestro, qui évalue le déficit d'entretien à 1,3 milliard de dollars. Elle réclame un investissement de 100 millions de dollars par année, au cours des 10 prochaines années, pour rattraper ce déficit d'entretien.

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