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Soudan du Sud : les parties se rassoient à la table de négociations

Soudan du Sud : les parties se rassoient à la table de négociations

Les négociations de paix entre les deux factions opposées du Soudan du Sud ont repris mardi à Addis-Abeba, la capitale de l'Éthiopie, alors que les Nations unies lançaient une mise en garde pour « une éventuelle situation catastrophique » pour des millions de personnes ayant besoin de nourriture et d'autres soins.

Ces négociations, supervisées par une organisation régionale appelée IGAD, visent à mettre fin au conflit ayant éclaté à la mi-décembre. Les médiateurs offrent leurs conseils aux deux parties sur « la tenue d'un dialogue politique dans le but d'une réconciliation nationale », mentionne un communiqué de l'IGAD.

Malgré un cessez-le-feu et des appels au calme de la communauté internationale, les factions se battent toujours pour le contrôle de villes stratégiques dans l'un des pays les plus pauvres du monde.

Les médiateurs se disent « grandement inquiets » à propos des affrontements et ont pressé la communauté internationale de faire pression sur les deux camps pour « mettre fin à la guerre ».

Les violences ethniques et politiques se poursuivent entre les forces loyales au président Salva Kirr et les rebelles ayant juré allégeance à l'ex-vice-président Riek Machar, malgré un accord de cessez-le-feu signé le 23 janvier.

Selon l'ONU, près de cinq millions de personnes ont besoin d'aide humanitaire, et 3,7 millions d'entre elles sont sur le pooint de souffrir de graves problèmes alimentaires.

Au dire de John Ging, le directeur des opérations humanitaires de l'ONU, 700 000 personnes ont été déplacées à l'intérieur des frontières, et 67 000 habitants continuent de trouver refuge dans les huit bases onusiennes du pays.

L'un des principaux problèmes dans la livraison de l'aide est l'absence de respect pour l'ONU, dit M. Ging. Lors de sa visite au Soudan du Sud, 50 camions onusiens ont été retardés à des points de contrôle à travers le pays. Pour M. Ging, cette situation est inacceptable.

L'autre écueil est le manque de financement international. À peine 25 % du 1,3 milliard de dollars américains réclamé en aide humanitaire a été recueilli.

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