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Le Zimbabwe refuse de licencier des fonctionnaires pour réduire la dette

Le Zimbabwe refuse de licencier des fonctionnaires pour réduire la dette

Le Zimbabwe refuse de licencier des fonctionnaires, une mesure d'économie drastique pour tenter de juguler la progression de la dette extérieure suggérée par le FMI, a annoncé mercredi son ministre des Finances.

Le paiement des fonctionnaires représente actuellement 70% du budget de l'Etat zimbabwéen, qui n'arrive plus à faire face aux échéances de la dette extérieure du pays évaluée à 7,4 milliards d'euros.

Le Zimbabwe, dirigé par le président Robert Mugabe depuis son indépendance en 1980 et qui était autrefois un pays prospère, s'est enfoncé dans la crise depuis une douzaine d'années.

A l'issue d'une rencontre avec une délégation du Fonds monétaire international (FMI), le ministre des Finances Patrick Chinamasa a évoqué "des mesures drastiques (...) qui signifieraient de licencier des fonctionnaires".

Mais c'est une voie qu'"il n'est pas prêt à prendre", a-t-il dit.

Le Zimbabwe s'est engagé à réduire ses dépenses publiques dans un accord avec le FMI en janvier. Mais le gouvernement est réticent à tailler dans les effectifs du secteur public, utilisé de manière clientéliste par le régime Mugabe.

M. Chinamasa a dénoncé les sanctions occidentales à l'égard de son pays, les accusant d'être responsables de l'accroissement de la dette.

Cette rencontre avec le FMI était la première depuis la réélection du président Robert Mugabe, âgé de 90 ans, en juillet 2013. Le FMI envisage de rouvrir ses bureaux à Harare, qu'il avait quittés en 2004 au plus fort de la crise politique et économique.

fm-fj/sk/jmc/de

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