Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Le procès d'un journaliste canado-égyptien se poursuit au Caire

Le procès d'un journaliste canado-égyptien se poursuit au Caire

Un témoin au procès de trois journalistes, dont le Canado-Égyptien Mohamed Fahmy, a été contre-interrogé par un avocat de la défense, lundi, relativement à son analyse des images filmées par le télédiffuseur qatari Al-Jazira, que les autorités avaient jugées dangereuses pour la sécurité nationale.

Dix-sept autres individus sont également jugés dans ce procès.

Les images vidéo n'ont pas été diffusées lors de l'audience, mais les avocats ont indiqué qu'elles contenaient des entrevues réalisées avec des politiciens, ainsi qu'un match de football.

La poursuite soutient que les images de la chaîne de nouvelles en continu Al-Jazira sont modifiées pour les exagérer et donner une fausse impression du soulèvement en Égypte. Elle accuse également le réseau d'informations d'entretenir des préjugés à l'égard de l'ancien président Mohammed Morsi, chassé du pouvoir lors d'un coup d'État de l'armée en juillet dernier, après des semaines de manifestations monstres.

Huit accusés seulement, dont M. Fahmy et le journaliste australien Peter Greste, étaient présents lors de l'audience, lundi. Douze autres sont jugés par contumace.

Le procès a été ajourné jusqu'à la semaine prochaine.

MM. Fahmy et Greste ainsi que leur collègue égyptien Baher Mohamed ont été arrêtés le 29 décembre alors qu'ils travaillaient pour la chaîne en anglais d'Al-Jazira. Ils sont poursuivis, tout comme 17 autres individus, d'avoir menacé la sécurité nationale. Au moins 12 des accusés sont poursuivis par contumace.

M. Fahmy a récemment été transporté à l'hôpital pour l'examen d'une fracture à l'épaule subie avant son arrestation, mais qui s'est aggravée depuis sa détention.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.