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La Russie regrette la décision de Paris et Berlin de suspendre la coopération militaire avec Moscou

La Russie regrette la décision de Paris et Berlin de suspendre la coopération militaire avec Moscou

La Russie a regretté dimanche la décision de la France et de l'Allemagne de suspendre leur coopération militaire avec Moscou, estimant que cela avait été fait sous la pression des Etats-Unis.

"Il est évident que la fameuse solidarité atlantique a poussé nos partenaires français et allemands à faire des déclarations tonitruantes concernant la Russie", a déclaré le vice-ministre russe de la Défense Anatoli Antonov, cité par l'agence officielle Itar-Tass.

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a indiqué vendredi que la France avait suspendu l'essentiel de ses activités de coopération militaire avec Moscou, notamment les échanges de visites et exercices conjoints entre les deux pays, en représailles au rattachement de la Crimée à la Russie.

Deux jours auparavant, le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel avait annoncé la suspension d'un vaste projet d'équipements conclu entre le groupe de défense Rheinmetall et la Russie, jugeant le commerce d'armes avec Moscou actuellement "indéfendable".

La suspension des "contacts et des échanges entre délégations militaires réduit à zéro les tendances positives développées ces dernières années, y compris la coopération sur l'Afghanistan, le dialogue sur la transparence de l'activité militaire et la coopération militaro-technique", a déclaré M. Antonov.

"Nous considérons que la décision des Allemands a été prise sous la pression et qu'elle n'est pas constructive", a-t-il ajouté.

Concernant la France, il a indiqué que pour l'heure Moscou ne renonçait pas au plan de coopération établi pour 2014, malgré les déclarations de Paris, soulignant que de "nombreux efforts" avaient été faits ces dernières années par les deux pays pour améliorer leurs relations en la matière.

"C'est pourquoi nous avons l'intention de nous en tenir strictement au plan de coopération conclu cette année, si nos collègues français sont intéressés", a-t-il dit.

edy/abk

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