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La CIDH demande le maintien à son poste du maire de Bogota

La CIDH demande le maintien à son poste du maire de Bogota

La Commission interaméricaine des droits de l'homme (CIDH) a demandé mercredi au gouvernement colombien de "suspendre immédiatement" le processus de destitution du maire de Bogota, Gustavo Petro.

La CIDH, qui est située à Washington, a estimé qu'"il était nécessaire de garantir l'exercice des droits politiques de Gustavo Petro" et qu'il fallait que ce dernier "puisse achever son mandat de maire de la ville de Bogota".

La justice colombienne a annoncé mardi avoir validé la destitution du maire de la capitale colombienne ordonnée fin 2013 pour une affaire de passation de marché de ramassage d'ordures jugée illégale.

La défense du maire, un ancien guérillero devenu un symbole de la gauche, avait saisi la CIDH, dans l'espoir d'obtenir son maintien à la tête de cette mégalopole de 7 millions d'habitants.

Il a été investi en janvier 2012 pour un mandat de quatre ans.

La destitution de M. Petro avait provoqué une vive polémique et suscité plusieurs manifestations, le maire dénonçant un complot contre la gauche et contre le processus de paix actuellement en cours avec la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).

Ancien membre de la guérilla urbaine du M-19 (Mouvement du 19 avril), dissoute en 1990, cet économiste de 53 ans, avait appelé à une "mobilisation permanente" face à ce qu'il avait qualifié de "coup d'Etat".

Créé en 1959, la CIDH est un organe indépendant au sein de l'Organisation des Etats américains (OEA) qui rassemble une trentaine de pays du continent américain.

ahg/rap/mdm

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