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Kirchner estime que la situation des Malouines n'est pas plus acceptable que celle de la Crimée

Kirchner estime que la situation des Malouines n'est pas plus acceptable que celle de la Crimée

La présidente argentine Cristina Kirchner a estimé mercredi à Paris que l'appartenance des Iles Malouines au Royaume-Uni n'était pas plus acceptable que le rattachement de la Crimée à la Russie, soulignant que le principe du respect de l'intégrité territoriale devait "s'appliquer à tous".

"On ne peut pas défendre l'intégrité territoriale pour la Crimée et pas pour les Malouines (...) L'intégrité territoriale doit s'appliquer à tous", a déclaré Mme Kirchner aux côtés du président François Hollande à l'issue d'un déjeuner de travail à l'Elysée.

Le référendum organisé par le Royaume-Uni aux Malouines en mars 2013, lors duquel les habitants de l'archipel ont réaffirmé leur attachement à la couronne britannique "n'a aucune valeur", a-t-elle ajouté soutenant que "Les Malouines ont toujours appartenu à l'Argentine, alors que la Crimée appartenait à l'Union soviétique et elle a été offerte par Khrouchtchev aux Ukrainiens".

Buenos Aires revendique cet archipel situé à 500 km au large de la Patagonie et à 14.000 km de Londres, où les Britanniques ont planté leur drapeau en 1833. En 1982, ces îles ont fait l'objet d'une guerre éclair entre le Royaume-Uni et l'Argentine, qui a fait quelque 900 morts.

S'appuyant sur une résolution de l'ONU de 1965, Mme Kirchner ne cesse de demander l'ouverture d'un dialogue bilatéral avec le Royaume-uni, rejeté par Londres.

swi/mad/nou/jeb

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