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Otage sud-africain au Yémen: Al-Qaïda réclame toujours une rançon

Otage sud-africain au Yémen: Al-Qaïda réclame toujours une rançon

Des militants d'Al-Qaïda réclament toujours une rançon pour la libération de l'enseignant sud-africain Pierre Korkie qu'ils détiennent au Yémen depuis mai 2013, a indiqué mardi l'association caritative qui joue les intermédiaires.

"Nous avons eu des nouvelles hier soir (lundi). Al-Qaïda veut toujours l'argent de la rançon, ils ne peuvent pas faire d'exception pour un Sud-Africain, sinon ils devraient faire des exceptions pour les trois autres otages de différentes nationalités qu'ils détiennent", a indiqué le président de la fondation Gift of the Givers, Imtiaz Sooliman, dans un communiqué à l'agence Sapa.

"Il n'y avait pas de commentaire sur l'état de santé de Pierre. Tout ce qu'ils ont dit, c'est: +Si vous nous donnez l'argent, vous pouvez avoir Pierre tout de suite+", a-t-il ajouté.

Les ravisseurs de M. Korkie, dont la santé est fragile, réclament le versement d'une rançon de 3 millions de dollars pour sa libération. Ils avaient menacé de le tuer s'ils ne recevaient pas l'argent avant le 8 février, mais avaient finalement renoncé à exécuter leur otage, avant que le contact soit interrompu avec Gift of the Givers.

Le gouvernement sud-africain dit suivre attentivement la situation, mais refuse par principe de verser des rançons pour ses ressortissants enlevés.

Pierre Korkie et son épouse Yolande étaient enseignants au Yémen depuis quatre ans quand ils ont été enlevés en mai 2013 par des membres d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique. Yolande a été libérée en janvier, et des proches ont commencé à réunir des fonds pour payer la rançon.

liu/clr/de

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