Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Le Nigeria condamne "le tabassage impitoyable" d'un ressortissant par la police sud-africaine

Le Nigeria condamne "le tabassage impitoyable" d'un ressortissant par la police sud-africaine

Le Nigeria a protesté jeudi contre le "tabassage impitoyable" d'un de ses ressortissants par la police sud-africaine, demandant que les policiers agresseurs soient punis.

Vendredi, une vidéo avait été postée sur Youtube montrant deux policiers en uniforme, armés, et des vigiles privés bourrant de coups de poing et de pied un homme dans une rue du Cap. Elle avait déclenché l'indignation générale.

La victime présumée a été identifiée comme étant un Nigérian du nom de Clement Emekeneh.

"La vidéo de l'attaque montrée sur les réseaux sociaux est très perturbante" a déclaré le ministère des Affaires Etrangères nigérian dans un communiqué, qualifiant l'incident de "tabassage impitoyable".

L'ambassade du Nigeria à Pretoria "a envoyé un courrier dans des mots très forts au ministère sud-africain des Affaires Etrangères afin de protester contre cette attaque et de demander à ce que les auteurs soient poursuivis en justice", dit le communiqué.

Dans la vidéo, un vigile enlève le pantalon de l'homme torse-nu alors que le policier lui donne des coups de poing et de pied à l'aisne. Un autre policier tire l'homme par le cou.

L'homme perd son caleçon alors que les coups de pied continuent de pleuvoir avant qu'il ne soit emmené dans une voiture de police.

Les deux policiers, âgés de 42 et 45 ans, ont été arrêtés et accusés d'"agression" avant d'être libérés sous caution lundi.

Ni la date, ni les circonstances de l'incident qui a provoqué un scandale en Afrique du Sud ne sont connues.

La police de la province du Cap a indiqué que les vigiles n'avaient pas été arrêtés.

La violence des forces de l'ordre est un sujet récurrent en Afrique du Sud et les poursuites contre elles sont peu nombreuses.

La Commission nationale des droits de l'Homme en Afrique du Sud a récemment exprimé ses inquiétudes sur les pratiques violentes de la police.

En 2013, un citoyen mozambicain Mido Macia, était mort après avoir été trainé par les policiers derrière leur véhicule dans une ville de l'est de Johannesburg.

Le procès de neuf policiers pour ce meurtre est toujours attendu.

ola-ade/bs/cdc/hm

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.