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L'UE s'inquiète de la montée de la tension au Burundi

L'UE s'inquiète de la montée de la tension au Burundi

L'Union européenne a exprimé mercredi son inquiétude face à la "montée de la tension politique" au Burundi après des affrontements violents entre des militants de l'opposition et la police.

La chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, "observe avec inquiétude une montée de la tension politique au Burundi, qui a donné lieu à un nombre croissant d'incidents et d'intimidations allant à l'encontre de la liberté d'expression, de la liberté d'association et du Pacte relatif aux droits civils et politiques", a indiqué son porte-parole dans un communiqué.

Elle "appelle l'ensemble de la classe politique au dialogue" et les autorités à "respecter les engagements réciproques pris particulièrement en matière de gouvernance, d'ouverture de l'espace politique et d'Etat de droit", a-t-il précisé.

La justice burundaise a inculpé mercredi "d'insurrection", une infraction passible de la perpétuité, un responsable de l'opposition, l'ancien journaliste Alexis Sinduhije, et 71 militants, à la suite d'affrontements violents avec la police.

Les affrontements de samedi, à l'ampleur inédite depuis les violences de 2010, risquent d'aggraver la tension dans ce pays sorti en 2006 de plus de dix ans de guerre civile.

Pour l'UE, "l'organisation d'élections transparentes, inclusives et crédibles constitue un objectif majeur pour la consolidation démocratique et la stabilité du pays".

jri/siu/sd

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