Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

L'Egypte expulse des militantes étrangères qui voulaient se rendre à Gaza

L'Egypte expulse des militantes étrangères qui voulaient se rendre à Gaza

L'Egypte a expulsé vendredi une quarantaine de militantes étrangères interdites d'entrée sur le territoire et retenues à l'aéroport du Caire, qui planifiaient de se rendre dans la bande de Gaza, a rapporté un responsable de l'aéroport.

Ces militantes pro-palestiniennes, la plupart venues d'Europe et des Etats-Unis, prévoyaient de rejoindre la bande de Gaza via le terminal de Rafah, dans le nord-est de l'Egypte, pour y célébrer la journée de la Femme le 8 mars et dénoncer le blocus de la bande de Gaza.

Les femmes ont été renvoyées dans les pays d'où elles venaient, a indiqué le responsable.

Onze ont été expulsées vers Istanbul, 22 vers Paris et six autres vers Francfort, a-t-il précisé, indiquant que ce chiffre portait à 65 le nombre de militantes expulsées ces dernières 24 heures.

Les autorités avaient notamment expulsé le Prix Nobel de la paix Mairead Maguire, ainsi que la militante américaine Medea Benjamin, qui avait affirmé à l'AFP que les policiers lui avaient cassé le bras.

Le gouvernement égyptien avait annoncé jeudi avoir interdit aux militantes qui souhaitaient se rendre dans la bande de Gaza de le faire en raison, selon lui, de la dégradation de la situation sécuritaire dans le Sinaï.

Sur les dizaines de militantes arrivées à l'aéroport du Caire, une trentaine a toutefois pu entrer en Egypte, et essayeront de se rendre à Gaza, a indiqué à l'AFP un membre français de la délégation.

Selon lui, "des demandes pour passer le terminal de Rafah pour une dizaine de Françaises seront envoyées aux autorités égyptiennes via l'ambassade de France".

Une organisatrice américaine, Ann Wright, a dit pour sa part que huit Américaines étaient au Caire et que certaines d'entre elles attendraient de voir si elles pouvaient quand même poursuivre leur voyage à Gaza.

Rafah est le seul point de passage vers Gaza qui ne soit pas contrôlé par Israël, et les autorités égyptiennes sont régulièrement accusées d'aider Israël à maintenir l'embargo sur l'enclave palestinienne dirigé par le mouvement islamiste Hamas, en l'ouvrant de façon chaotique.

str-tgg/vl/cbo

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.