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Afrique du Sud: des inconnus armés au domicile de l'ex-chef d'état-major rwandais

Afrique du Sud: des inconnus armés au domicile de l'ex-chef d'état-major rwandais

L'ancien chef d'état-major Faustin Kayumba Nyamwasa, visé par une double tentative d'assassinat par balles à Johannesburg en 2010, a eu sa maison attaquée par des inconnus armés mardi alors qu'il était sorti, a-t-on appris auprès de l'opposition rwandaise jeudi.

Un groupe d'hommes armés "qui le recherchaient" ont investi de nuit son domicile dans le quartier résidentiel de Bruma (sud-est de Johannesburg) et le "général Nyamwasa et sa famille ont survécu car ils ne se trouvaient pas dans la maison au moment de l'attaque", a précisé le Congrès national rwandais dans un communiqué.

Il ne fait "pas de doute que ceux qui tentent depuis toujours de se débarrasser du général Nyamwasa sont derrière cette attaque", ajoute le texte.

Une source proche de la famille de Nyamwasa a précisé à l'AFP que les inconnus armés avaient débordé les policiers de garde devant le domicile de M. Nyamwasa.

"Ils ont fouillé presque toutes les pièces", selon cette source. "Cela ne peut pas être un cambriolage à main armée. Car sinon on ne demande pas +où sont les gens?+", a ajouté la même source demandant à conserver l'anonymat.

Interrogée par l'AFP la police sud-africaine n'a pas fait de commentaires dans l'immédiat sur l'incident.

L'officier rwandais a reçu le statut de réfugié en 2010, seulement quelques jours après qu'il eut été blessé par balle devant son domicile à Johannesburg.

Ces violences avaient été décrites par les autorités sud-africaines comme une tentative d'assassinat par "des agents secrets" étrangers.

Début janvier, l'ancien chef des renseignements rwandais Patrick Karegeya a été retrouvé étranglé dans un hôtel du centre d'affaires de Johannesburg où il vivait sans que les circonstances exactes de sa mort n'aient été élucidées ni ses agresseurs retrouvés.

Kigali a démenti toute implication dans l'affaire alors que l'opposition rwandaise accuse le président rwandais Paul Kagame d'avoir commandité ce meurtre.

sn/clr/jlb

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