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L'ONU s'inquiète du sort de 250 000 Syriens assiégés

L'ONU s'inquiète du sort de 250 000 Syriens assiégés

Le gouvernement syrien a ajouté les sièges et la famine à son arsenal de guerre, dénonce la Commission d'enquête de l'ONU sur les violations des droits de l'homme.

« Plus de 250 000 personnes sont soumises à un siège en Syrie, régulièrement bombardées par l'artillerie et l'aviation », a révélé un rapport publié mercredi.

Interdite d'accès à la Syrie depuis 2011, la Commission a recueilli 563 nouveaux témoignages via Skype ou le téléphone avant d'en arriver à ce constat.

Des sièges ont notamment été vus autour de Damas, dans la Gouta, à Daraya, à Moadamiyet al-Sham et contre le camp palestinien de Yarmouk.

Les groupes d'opposition aussi ont déjà eu recours aux méthodes de siège dans les provinces d'Alep et Hama, indique le rapport.

Les rebelles, y compris les combattants islamistes étrangers, sont en plus accusés d'avoir perpétré des attaques contre les civils, d'avoir pris des otages, exécuté des prisonniers et fait exploser des voitures piégées pour semer la terreur.

Responsabilité du Conseil de sécurité

La Commission d'enquête a dénoncé l'inaction des grandes puissances dans le dossier syrien.

Depuis trois ans, ce conflit a fait 140 000 victimes, estime l'ONU. Ce septième rapport déposé par les enquêteurs du Conseil des droits de l'homme couvre une période allant du 15 juillet 2013 au 20 janvier 2014.

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