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Ukraine: "toutes les options restent sur la table" pour sanctionner la Russie (Hague)

Ukraine: "toutes les options restent sur la table" pour sanctionner la Russie (Hague)

Londres a affirmé mardi que toutes les options restaient ouvertes pour répondre à l'intervention russe en Ukraine après la publication d'un extrait d'un document officiel laissant entendre que la diplomatie britannique ne soutiendrait pas "des sanctions commerciales".

Le ministre des Affaires étrangères William Hague a déclaré mardi devant la chambre des Communes que "toutes les options restaient sur la table aussi bien diplomatiques qu'économiques" pour trouver une issue à la crise ukrainienne.

Cependant, le Royaume-Uni ne fera pas d'annonce avant la réunion jeudi des responsables européens, a-t-il ajouté.

Le chef de la diplomatie britannique a jugé "absolument regrettable" qu'un document tenu par un conseiller de David Cameron ait pu être photographié au téléobjectif. Cela "n'aurait pas dû se produire", a-t-il dit devant la chambre basse du Parlement.

Cependant, il a précisé que "ce qui est écrit dans un document entre les mains d'un responsable officiel ne constitue pas nécessairement un exposé des décisions que prendra le gouvernement de Sa Majesté".

"Le Royaume-Uni ne devrait pas soutenir, pour l'instant, des sanctions commerciales (...) ou fermer aux Russes le centre financier de Londres", peut-on lire sur ce document publié par la BBC et plusieurs journaux.

De nombreuses sociétés russes ont choisi d'être cotées en bourse de Londres, alors que de nombreux oligarques russes possèdent de somptueuses demeures dans la capitale britannique.

Selon la presse, le document en question suggère que le Royaume-Uni n'appuierait pas de préparatifs militaires de l'Otan, et que l'ONU, et non pas l'Union européenne, devrait être en première ligne pour tenter de résoudre politiquement la crise en Ukraine.

A l'inverse, "le gouvernement envisage une approche plus prudente incluant des restrictions de visas" qui viseraient des personnalités russes, selon le Daily Telegraph.

Le chef de la diplomatie a noté que les réactions des marchés financiers montraient "qu'il y a économiquement des risques importants pour la Russie", en pénétrant en Crimée.

Sur le gel d'avoirs individuels, il a mis en garde sur le fait qu'il fallait être "bien sûrs de notre cas pour appliquer des sanctions à des personnes".

La veille, lors d'une visite à Kiev, William Hague avait mis en garde la Russie contre les "conséquences et le coût" d'une intervention en Ukraine, sans donner plus de détails.

Le Premier ministre britannique, David Cameron, avait, lui, souhaité "une désescalade" faute de quoi Moscou s'exposerait à "des pressions diplomatiques, politiques, économiques et autres".

bed-mc/dh/bir

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