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Venezuela: l'opposition appelle à de nouvelles manifestations

Venezuela: l'opposition appelle à de nouvelles manifestations

Des responsables de l'opposition au Venezuela ont appelé lundi à de nouvelles manifestations, près d'un mois après le lancement d'un mouvement de protestation contre la gestion du président Nicolas Maduro.

Le chef de file de l'opposition vénézuélienne Henrique Capriles a convoqué pour samedi une grande marche à Caracas pour protester contre les pénuries, un des thèmes mis en avant par ce mouvement lancé le 4 février par des étudiants en province et soutenu ensuite par l'opposition.

Samedi prochain "nous convoquons une grande mobilisation nationale contre les pénuries qui affectent la majorité" des Vénézuéliens, a annoncé sur son compte Twitter M. Capriles, battu d'un cheveu (1,5% des voix) par M. Maduro à la présidentielle d'avril.

De son côté, la députée de l'opposition Maria Corina Machado, du parti Volonté populaire de Leopoldo Lopez, incarcéré le 18 février pour incitation à la violence, a convoqué pour mardi des marches dans l'ensemble du pays pour demander le départ du président Maduro.

"Nous allons nous réunir pour rendre hommage à toutes les victimes de la répression brutale de ce régime dictatorial", a également expliqué Mme Machado devant la presse, alors que les violences ayant accompagné cette vague de manifestations ont déjà fait 18 morts et plus de 260 blessés.

La députée a précisé qu'une marche silencieuse débuterait à 10H00 locales dans le quartier aisé de Las Mercedes à Caracas, un des foyers de la contestation étudiante.

Lundi, Mme Machado était à la tête d'un cortège de 2.000 personnes qui a défilé jusqu'au siège de l'Organisation des Etats américains (OEA) dans le même quartier pour demander à l'organisation de prendre position sur la situation au Venezuela.

Les étudiants soutenus par l'opposition protestent contre la vie chère, les pénuries, l'insécurité dans le pays. Principale cible du mouvement, Nicolas Maduro a lancé la semaine dernière un dialogue national, mais les meneurs du mouvement et les principaux opposants ont indiqué qu'ils refusaient de participer à ce qu'ils ont qualifié de "mascarade".

pc/val/ag/bap

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