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Libye: un ingénieur français tué par balles à Benghazi

Libye: un ingénieur français tué par balles à Benghazi

Un ingénieur français a été tué dimanche par balles à Benghazi, dans l'est libyen, selon une source médicale à l'hôpital al-Jala où la victime avait été admise.

Selon cette source, l'ingénieur, âgé de 49 ans, a été atteint de trois balles. Il travaillait pour une compagnie chargée de travaux d'extension dans le Centre médical de Benghazi, un établissement hospitalier.

La victime a été attaquée dans le quartier de Ras Abeida, dans le centre de la ville, a-t-on ajouté de même source sans autres détails.

Contactée par l'AFP, l'ambassade de France à Tripoli, a préféré "ne pas faire de commentaires pour l'instant".

Selon un responsable du Centre médical de Benghazi, la victime était en compagnie de collègues au moment de l'attaque.

Depuis 2007, la France s'est fortement impliquée dans la rénovation et l'extension de ce Centre médical dans le cadre de la coopération bilatérale.

L'ex-consul honoraire de France à Benghazi, Jean Dufriche, était à la tête de la mission de coopération dans cet hôpital.

Il avait quitté le pays après avoir échappé à une tentative d'assassinat en juillet 2013.

Les intérêts occidentaux ont été visés par plusieurs attaques en Libye depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, notamment dans l'est du pays, bastion de la révolution libyenne et fief de groupes islamistes.

Le 11 septembre 2012, des islamistes avaient lancé une attaque contre le consulat américain à Benghazi au cours de laquelle l'ambassadeur des Etats-Unis en Libye, Chris Stevens, et trois autres Américains avaient été tués.

Par ailleurs, l'ambassade de France à Tripoli avait été visé le 23 avril dernier par un attentat à la voiture piégée, faisant deux blessés parmi les gendarmes français.

La semaine dernière, sept chrétiens égyptiens ont été exécutés à Benghazi peu après leur enlèvement par des hommes armés.

En décembre, un enseignant américain avait été tué par balles dans cette ville en proie à une insécurité persistante.

bra-ila/hj

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