Des centaines d'éboueurs en grève pour demander des revalorisations salariales ont manifesté dimanche devant la mairie de Rio de Janeiro, dont le centre-ville était jonché de détritus au lendemain de la première grande journée du Carnaval.
Les éboueurs demandent une augmentation de salaire et la prise en compte du surcroît d'activité entraîné par le Carnaval.
La compagnie municipale de nettoyage (Comlurb) a estimé que cette grève était illégale en s'appuyant sur un document du Tribunal régional du travail, sur sa page Facebook.
Le syndicat des éboueurs s'était également dissocié de cette grève sauvage dès samedi, lorsqu'un millier d'employés ont manifesté aux abords du Sambodrome avant d'être dispersés par des gaz lacrymogènes tirés par les forces de l'ordre.
Les rues du centre de Rio (quartiers Centro et Lapa) étaient encore très sales dimanche après-midi, et dégageaient souvent une odeur pestilentielle liée à la bière et l'urine déversées notamment lors du passage samedi du "bloc" de Bola Preta, le plus populaire des festivités, avec 1,3 million de personnes.
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