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La politique en itinérance de Québec est accueillie très favorablement (VIDÉO)

La politique en itinérance de Québec est accueillie très favorablement (VIDÉO)

MONTRÉAL _ Les acteurs du milieu de l'itinérance ont accueilli à bras ouverts et de façon quasi unanime la Politique nationale de lutte à l'itinérance déposée jeudi à Montréal par la ministre déléguée aux Services sociaux, Véronique Hivon.

Il s'agit d'un "gain majeur" pour prévenir et contrer l'itinérance, estime le Réseau solidarité itinérance du Québec (RISQ), l'un des groupes ayant pris part à la consultation lancée en juin 2013.

La politique, intitulée "Ensemble, pour éviter la rue et en sortir", prévoit notamment la construction de 500 unités de logement, comme l'avait annoncé le 20 février le ministre des Finances, Nicolas Marceau, lors du dépôt de son budget 2014-2015.

Ce projet de 46 millions $ sera financé par le programme AccèsLogis et réservé à une clientèle itinérante ou à risque de le devenir.

Le Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) réclame cependant que le gouvernement aille "bien au-delà" des 500 logements annoncés et demande le dépôt d'un plan d'action rapidement afin que cette politique ne soit pas qu'une "coquille vide".

Selon le coordonnateur du FRAPRU, François Saillant, un plan d'investissement s'échelonnant sur plusieurs années s'impose compte tenu de l'importance du problème.

La première ministre Pauline Marois s'était engagée lors de son discours inaugural, en octobre 2012, à adopter une Politique nationale de lutte à l'itinérance.

"Ces hommes, ces femmes et parfois ces enfants souffrent de conditions de vie qui peuvent être misérables et c'est le devoir du gouvernement de les aider. Nous le ferons en déployant une politique gouvernementale en matière d'itinérance", avait-elle déclaré.

La politique présentée jeudi comporte plusieurs axes prioritaires: le logement, la santé et les services sociaux, le revenu, l'éducation, l'insertion sociale et l'insertion socioprofessionnelle, la cohabitation sociale ainsi que les enjeux liés à la judiciarisation.

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