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Qualité de l'air : front commun pour forcer le Port à collaborer

Qualité de l'air : front commun pour forcer le Port à collaborer

Le Comité de vigilance des activités portuaires, le ministère de l'Environnement et Direction de la santé publique haussent le ton à l'endroit de l'administration portuaire de Québec. Ils ont décidé de faire front commun pour forcer la direction du Port a dévoiler des informations qui permettraient d'en savoir plus sur la qualité de l'air des quartiers voisins de ses installations.

Ces acteurs dans le dossier accusent le Port de retenir volontairement des informations.

La ministre responsable de la Capitale-Nationale, Agnès Maltais, reproche sévèrement au Port et à l'entreprise Arrimage Québec leur manque de collaboration. « Qu'est-ce que respirent les gens des quartiers de la basse-ville? Qu'est-ce que respirent les gens dans Limoilou? Après ça on saura vraiment les impacts sur la santé. Comme on n'a pas la collaboration du Port de Québec et qu'on a même de la résistance d'Arrimage Saint-Laurent, c'est un manque de transparence », déplore la ministre.

Une table de concertation sera mise sur pied dans l'espoir d'obtenir un portrait global de la situation de la qualité de l'air. Tous les efforts déployés jusqu'à maintenant n'ont pas permis d'obtenir ces informations, pour Limoilou notamment.

« Je l'ai déjà dit il joue au cow-boy avec la population. Il joue peut-être au cow-boy avec la santé des gens. Il y a des gens qui ont des grosses entreprises en plein coeur d'une ville là où il y a des citoyens qui vivent et ils ne veulent pas répondre à nos demandes, ça n'a pas de sens », ajoute Agnès Maltais.

Une rencontre a eu lieu lundi après-midi au cabinet de la ministre Maltais pour discuter d'une démarche à suivre. La représentante de l'Initiative citoyenne dans Limoilou, Véronique Lalande, a bon espoir d'obtenir de meilleurs résultats en unissant les efforts.

« C'est tout ça qu'on essaie de mettre ensemble, chacun une petite partie du casse-tête. Et on pense que si on fait front commun en demandant chacun : "voilà les données dont on a besoin pour faire notre travail", on va mettre une pression sur le port de Québec et sur les utilisateurs », soutient Mme Lalande.

La participation des entreprises qui se trouvent sur le site du port sera aussi sollicitée pour obtenir l'heure juste sur la qualité de l'air dans ce secteur.

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