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Prison pour trois Egyptiens ayant appelé à boycotter le référendum constitutionnel

Prison pour trois Egyptiens ayant appelé à boycotter le référendum constitutionnel

Trois membres d'un parti politique égyptien ont été condamnés par contumace mardi à trois ans de prison pour avoir fait campagne en faveur du boycottage du référendum constitutionnel, ont rapporté des sources judiciaires.

Mi-janvier, les Egyptiens ont adopté une nouvelle Loi fondamentale à l'issue d'un scrutin présenté comme la première étape de la "transition démocratique" promise par l'armée début juillet au moment de la destitution du président islamiste Mohamed Morsi.

Les trois membres du Parti de l'Egypte Forte, la formation de Abdel Moneim Aboul Foutouh, un ex-cadre des Frères musulmans, ont été condamnés pour "appartenance à une bande terroriste armée visant à perturber l'ordre public (...) et incitation au boycottage du référendum", ont ajouté ces sources.

Ils ont également été condamnés à payer une amende de 500 livres égyptiennes (55 euros) mais peuvent encore interjeter appel et être rejugés s'ils se rendent.

Durant la campagne, de nombreux militants avaient été arrêtés pour avoir appelé à rejeter le texte constitutionnel, qui renforce les pouvoirs déjà importants de l'armée.

Depuis l'éviction de M. Morsi, seul président du pays jamais élu démocratiquement, au moins 1.400 personnes ont été tuées dans la répression de ses partisans islamistes et des milliers d'autres ont été arrêtées.

En décembre, les autorités égyptiennes dirigées de facto par l'armée ont classé comme "organisation terroriste" la confrérie des Frères musulmans à laquelle appartient Mohamed Morsi.

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