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Prix collégial du cinéma québécois: les finalistes rencontrent le jeune public

Prix collégial du cinéma québécois: les finalistes rencontrent le jeune public
Agence QMI

Les cinéastes en lice pour l’obtention du 3e Prix collégial du cinéma québécois (PCCQ) participeront ce vendredi à une table ronde de discussions avec des étudiants, une activité organisée dans le cadre des Rendez-vous du cinéma québécois (RVCQ).

Louise Archambault (Gabrielle), Sébastien Pilote (Le démantèlement), François Delisle (Le météore), Denis Côté (Vic + Flo ont vu un ours) et Frédérick Pelletier (Diego Star) sont les cinq finalistes et courent ainsi la chance de remporter une bourse de 3000$. Depuis la mi-janvier, et jusqu’à la mi-mars, les œuvres des réalisateurs retenus sont visionnées dans 39 cégeps participants. Les jeunes cinéphiles regardent les films et débattent de leurs préférences. Le week-end du 21 et 22 mars, ils délibéreront lors d’un congrès national, qui se tiendra à Québec, et choisiront le gagnant. Le nom de l’heureux élu sera annoncé le 22 mars, veille de la 16e Soirée des Jutra. Les cinq candidats nommés ont été sélectionnés par un jury de critiques de cinéma. Stéphane Lafleur (En terrains connus) et Xavier Dolan (Laurence Anyways) ont respectivement raflé les honneurs des éditions 2012 et 2013 du PCCQ.

Vendredi, Sébastien Pilote, Denis Côté et Frédérick Pelletier seront tous présents pour échanger avec le jeune public, tandis que Louise Archambault sera remplacée par la productrice Kim McCraw, et François Delisle, par le sonorisateur Simon Gervais. Ce sera l’occasion pour les cégépiens de poser des questions et d’exprimer leur point de vue quant aux longs-métrages cités plus haut. Les conversations seront animées par la journaliste Marie-Louise Arsenault, qui tient la barre de l’émission Plus on est de fous, plus on lit, tous les jours, sur les ondes d’ICI Radio-Canada Première.

Promotion indirecte

Le Prix collégial du cinéma québécois est l’initiative de Pierre Fontaine et de Fanny Martin. Le concept est inspiré du Prix littéraire des collégiens qui, lui, existe depuis le début des années 2000. L’objectif est simple : éveiller les cégépiens au septième art d’ici, élargir leurs horizons culturels, développer leur esprit critique, favoriser l’expression de leurs goûts et de leurs idées. Former les cinéphiles de demain, en somme, en leur montrant que le cinéma ne s’arrête pas aux blockbusters américains.

«On veut faire voir les films québécois aux étudiants et leur permettre d’en jaser, de dire vraiment ce qu’ils pensent, a détaillé Pierre Fontaine, qui agit à titre de coordonnateur du comité organisateur du PCCQ, lors de la conférence de presse de l’annonce des finalistes, en janvier. Et ça fonctionne au-delà de nos espérances. Les jeunes adorent ça, et ils recommenceraient la semaine d’après. C’est sûr que ceux qui aiment seulement les films d’action américains, on n’ira jamais les chercher, mais ceux qui sont curieux, qui ont le goût, ça les interpelle beaucoup.»

Porte-parole du Prix collégial du cinéma québécois depuis la mise sur pied de celui-ci, la comédienne Micheline Lanctôt estime que cette reconnaissance est primordiale, tant pour les artisans que pour les spectateurs, et accorde beaucoup d’importance à son rôle d’ambassadrice.

«C’est une forme d’éducation à la cinématographie québécoise qui faisait cruellement défaut, a déclaré l’actrice. Avec ce prix, il se crée un contact nécessaire entre le jeune public et le cinéma québécois. Les jeunes aiment les films qu’ils voient, ils en parlent à leurs amis, et les professeurs nous donnent des échos des visionnements. C’est extrêmement positif.»

«Dans la sélection qu’on propose cette année, il y a des choix très pointus, très personnels, très signés. Ce ne sont pas des films que les jeunes vont voir, généralement. Parfois, il suffit seulement de faire en sorte que le film arrive jusqu’à eux, qu’ils soient au courant qu’il existe. Si le prix peut créer une habitude de fréquentation, peut-être même une demande, et si ça peut favoriser le bouche à oreille chez les jeunes, ça fait une promotion indirecte formidable pour le cinéma québécois», a aussi expliqué celle qui recevra le Prix Jutra Hommage, le 23 mars prochain.

Le 5 à 7 du Prix collégial du cinéma québécois se tiendra ce vendredi, 21 février, au Bistro SAQ de la Cinémathèque québécoise, et sera retransmis simultanément sur le web, sur le site des RVCQ et sur celui d’ICI Radio-Canada.

Les Rendez-vous du cinéma québécois se poursuivent jusqu’au 1er mars.

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