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Cinéma québécois : la fille des vues va-t-elle arranger ça?

Cinéma québécois : la fille des vues va-t-elle arranger ça?

Les Québécois boudent leur cinéma. Mais une femme pourrait changer la donne : Monique Simard, qui vient de prendre les rênes de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC).

Un texte de Michel Désautels

à Désautels le dimanche

Le 6 janvier dernier, Mme Simard est devenue la première femme à diriger cette institution créée en 1995. Âgée de 64 ans, elle a eu plusieurs vies professionnelles. Syndicaliste, vice-présidente de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), brièvement députée péquiste, productrice, puis directrice du studio français de l'Office national du film (ONF). Elle traîne partout la réputation d'une fonceuse infatigable.

Elle gère aujourd'hui une enveloppe de 63 millions de dollars en subventions annuelles, majoritairement destinée au cinéma.

Un cinéma louangé sur la planète entière, qui remporte prix sur prix (réalisation, scénarisation, interprétation), mais qui n'arrive pas ou plus à trouver son public en salles au Québec, son marché naturel.

Doubler les entrées

La nouvelle présidente et chef de la direction de la SODEC a annoncé ses couleurs : elle veut doubler la part du guichet pour les films québécois, de près de 6 % à 11 %. Et ce, alors que moins de films sont produits. Le nombre de longs métrages de fiction destinés au cinéma est passé de 36 en 2008 à 28 en 2012.

Quelles sont ses solutions? Comment améliorer la qualité des scénarios? À quels réalisateurs, à quelles têtes d'affiche faire confiance avec l'argent des contribuables?

Et plus foncièrement, avons-nous perdu la bataille du numérique, comme le laisse entendre le ministre de la Culture du Québec, Maka Kotto, au sujet du disque? Devant leurs cinémas maison, les Québécois ont-ils pour toujours fait le choix de l'accès à la production planétaire, délaissant les films d'ici?

Autant de questions que nous voulons poser à Monique Simard ce dimanche.

Et vous? En vue de l'émission, nous vous posons la question : à quoi devrait ressembler un film québécois pour que vous alliez le voir? Répondez-nous dans les commentaires ci-dessous.

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