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Libye: un blessé dans une attaque contre des résidences d'une télévision privée

Libye: un blessé dans une attaque contre des résidences d'une télévision privée

Deux bâtiments liés à la chaîne de télévision privée Al-Aseema TV ont été visés jeudi à l'aube par une attaque à l'explosif faisant un blessé et des dégâts matériels, a indique à l'AFP un responsable de la chaîne.

La résidence du propriétaire de la télévision ainsi qu'une maison abritant certains de ses journalistes située dans le même périmètre ont été touchées.

Il s'agit de la troisième attaque en moins de 10 jours contre cette télévision dont le siège a été la cible de tirs de roquettes RPG mardi pour la deuxième fois en une semaine causant d'importants dégâts matériels sans faire de victimes.

"Un homme portant un turban est descendu d'une voiture qui est arrivée à toute vitesse et s'est arrêtée aux environs de 03H00 (01H00 GMT) devant la résidence du président du Conseil d'administration de la chaîne et le foyer des reporters. Il a jeté un engin explosif sur les deux bâtiments", a indiqué à un responsable sous couvert de l'anonymat.

Selon cette source "un journaliste été grièvement blessé".

"L'explosion a causé des dégâts matériels dans les deux bâtiments et brisé les vitres des maisons voisines", ajoute-t-on de même source.

Connue pour être anti-islamiste et proche des libéraux, Al-Aseema TV avait été déjà la cible d'une attaque en mars 2013.

Un groupe armé avait pris d'assaut le bâtiment, saccagé les locaux et enlevé le propriétaire et des présentateurs de la chaîne, avant de les libérer successivement plusieurs heures plus tard.

La chaîne est dans le collimateur des islamistes qui l'accusent d'inciter la population à manifester contre le Congrès général national (CGN, Parlement) après sa décision controversée de prolonger son mandat qui devait s'achever initialement le 7 février.

Plusieurs attaques ont visé ces derniers jours les journalistes et les médias en Libye.

Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé "la spirale de violences à l'encontre des professionnels des médias dans laquelle s'enfonce chaque jour un peu plus la Libye".

Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, les nouvelles autorités peinent à mettre en place des organes de sécurité capables de maintenir l'ordre dans le pays en proie à une insécurité persistante.

yba/sw

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